Rechercher
Derniers sujets
Petites annonces
Pas d'annonces disponibles.
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 61 utilisateurs en ligne :: 4 Enregistrés, 1 Invisible et 56 Invités :: 2 Moteurs de recherche66-2B, amarante, Noir4, ROSSI HENRI
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 257 le Mar 2 Juin - 23:31
Statistiques
Nous avons 477 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est ROSSI HENRI
Nos membres ont posté un total de 5538 messages dans 1930 sujets
Coup d’oeil sur les « Commandos »
Coup d’oeil sur les « Commandos »
Photos wordpress
Les forces spéciales… On en parle, on les voit très peu et pourtant elles sont là.
Parachutistes, commandos, hommes de l’ombre dont les exploits éclatent parfois en pleine lumière. Comment font-ils ?
Un petit éclairage à travers un article de Valeurs Actuelles dont nous vous proposons un extrait
(La totalité de l’article étant réservée aux abonnés.)
La vie secrète des commandos | Valeurs actuelles
La vie secrète des commandos
Par Louis de Raguenel Publié le 14/07/2019 à 11:30
C'est souvent quand un soldat meurt qu'on apprend l'existence d'une opération spéciale française. Quelles sont les autres missions dont on ne parle pas ? Immersion.
La scène se déroule le 13 juin dernier à Pau, au cœur du commandement des forces spéciales terre, plus précisément sur la base du 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales, entre tarmac et hangars. En présence des plus hautes autorités militaires, de représentants de toutes les unités des forces spéciales et de la Direction du renseignement militaire (DRM), les images sont impressionnantes. Une ministre face à des dizaines de commandos, le visage caché par une cagoule - leur anonymat est protégé par l'arrêté du 15 septembre 2006. Plusieurs semaines après l'hommage aux deux commandos marine morts au Burkina Faso pour sauver deux ressortissants français, la ministre des Armées, Florence Parly, a tenu à saluer l'engagement de l'ensemble de ces unités d'élite des armées françaises.
Fait rarissime, la locataire de l'hôtel de Brienne, en présence de quelques journalistes, commence son discours en révélant à ceux qui l'ignoraient une opération spéciale récente, fin février 2019, dans le nord du Mali. Alors qu'ils viennent de dénicher le convoi d'une cible majeure, les hélicoptères des forces spéciales doivent rentrer à leur base pour être ravitaillés. Elle raconte : « S'engage une course poursuite épique à plus de 120 kilomètres-heure dans les dunes. Après des tirs de sommation, les deux premiers pick-up se rendent ; les commandos se posent et capturent les terroristes. » Mais les hélicoptères, à court de carburant, doivent regagner leur base. Rendant hommage à la vaillance des commandos français, Florence Parly poursuit : « Il en faut plus pour arrêter les forces spéciales. Les commandos enfourchent alors l'un des pick-up capturés à l'ennemi et foncent à la poursuite du troisième véhicule. […] Les terroristes sortent du véhicule, ouvrent le feu. Ils sont neutralisés. Tous. Parmi eux, il y avait leur chef, Yahia Abou al-Hammam : l'émir de Tombouctou. »
Cette “cible de haute valeur” (HVT, high value target) n'est autre que l'auteur de l'attentat contre l'ambassade de France à Ouagadougou, en mars 2018. La valeur est immense pour la France. De manière assez explicite, celle qui s'exprime n'y va pas par quatre chemins : « Ce genre d'opérations exceptionnelles, je dois le reconnaître, est devenu le quotidien du ministère des Armées. » Comprendre, ce que les Français ne savent presque jamais : des soldats des forces spéciales risquent héroïquement leur vie chaque jour - et pas ponctuellement -principalement au Sahel, avec l'opération Sabre, et au Levant (Irak et Syrie), pour notre sécurité.
Savoir se rendre invisibles
Employés par le commandement des opérations spéciales (COS), les 4 400 soldats, dont 600 à 800 opérateurs sont déployés en permanence à l'étranger, ont rarement été autant sollicités que depuis les attentats de 2015. Ces professionnels du « geste parfait », comme le répète souvent leur commandant, le “GCOS”, le vice-amiral Isnard, qui doit prendre les fonctions de préfet maritime de la Méditerranée à Toulon dans les prochaines semaines, sont devenus, depuis une dizaine d'années, l'outil idéal à disposition du politique pour mener des actions rapides, souples et discrètes à l'étranger. Face à la multiplication des guerres asymétriques, dans lesquelles l'adversaire n'est pas toujours clairement identifié, « les forces spéciales offrent une diversité de profils et des capacités à réaliser toutes les missions », explique un commando. Les deux principales sont le renseignement -effectué souvent par des équipes de recherche de 5 à 6 personnes -et l'action directe, menée par des groupes action de 10 à 12 soldats.
Tout commence par le renseignement. Unité d'élite spécialisée dans le recueil du renseignement militaire, experte des techniques d'infiltration, de la pose de capteurs et de l'exploitation des informations permettant le montage des opérations, le 13e régiment de dragons parachutistes (13 RDP) a montré l'utilité de ses savoir-faire pendant la guerre froide….
Je ne reprendrai pas la suite de l’article (bien documenté). Je connais « un peu » le 13 et on peut dire que « faire du renseignement » est dans sa nature... Les moyens utilisés aujourd’hui sont parfois un peu plus sophistiqués que ceux que j’ai connus mais l’efficacité est au rendez-vous.
L’information une fois vérifiée ce sont le 1er RPIMa, le CPA10 ou les Commandos Marine qui prennent le relai.
Renseigner, vérifier, agir : c’est l’art de la guerre. Très simple, encore faut-il en avoir les moyens.
Il semblerait que ce soit le cas en ce moment et sur ce théâtre d’opération. Cela n’était pas arrivé à l’Armée Française depuis longtemps.
Mais, les Forces Spéciales gagnent-elles les les guerres ?
Les forces spéciales… On en parle, on les voit très peu et pourtant elles sont là.
Parachutistes, commandos, hommes de l’ombre dont les exploits éclatent parfois en pleine lumière. Comment font-ils ?
Un petit éclairage à travers un article de Valeurs Actuelles dont nous vous proposons un extrait
(La totalité de l’article étant réservée aux abonnés.)
La vie secrète des commandos | Valeurs actuelles
La vie secrète des commandos
Par Louis de Raguenel Publié le 14/07/2019 à 11:30
C'est souvent quand un soldat meurt qu'on apprend l'existence d'une opération spéciale française. Quelles sont les autres missions dont on ne parle pas ? Immersion.
La scène se déroule le 13 juin dernier à Pau, au cœur du commandement des forces spéciales terre, plus précisément sur la base du 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales, entre tarmac et hangars. En présence des plus hautes autorités militaires, de représentants de toutes les unités des forces spéciales et de la Direction du renseignement militaire (DRM), les images sont impressionnantes. Une ministre face à des dizaines de commandos, le visage caché par une cagoule - leur anonymat est protégé par l'arrêté du 15 septembre 2006. Plusieurs semaines après l'hommage aux deux commandos marine morts au Burkina Faso pour sauver deux ressortissants français, la ministre des Armées, Florence Parly, a tenu à saluer l'engagement de l'ensemble de ces unités d'élite des armées françaises.
Fait rarissime, la locataire de l'hôtel de Brienne, en présence de quelques journalistes, commence son discours en révélant à ceux qui l'ignoraient une opération spéciale récente, fin février 2019, dans le nord du Mali. Alors qu'ils viennent de dénicher le convoi d'une cible majeure, les hélicoptères des forces spéciales doivent rentrer à leur base pour être ravitaillés. Elle raconte : « S'engage une course poursuite épique à plus de 120 kilomètres-heure dans les dunes. Après des tirs de sommation, les deux premiers pick-up se rendent ; les commandos se posent et capturent les terroristes. » Mais les hélicoptères, à court de carburant, doivent regagner leur base. Rendant hommage à la vaillance des commandos français, Florence Parly poursuit : « Il en faut plus pour arrêter les forces spéciales. Les commandos enfourchent alors l'un des pick-up capturés à l'ennemi et foncent à la poursuite du troisième véhicule. […] Les terroristes sortent du véhicule, ouvrent le feu. Ils sont neutralisés. Tous. Parmi eux, il y avait leur chef, Yahia Abou al-Hammam : l'émir de Tombouctou. »
Cette “cible de haute valeur” (HVT, high value target) n'est autre que l'auteur de l'attentat contre l'ambassade de France à Ouagadougou, en mars 2018. La valeur est immense pour la France. De manière assez explicite, celle qui s'exprime n'y va pas par quatre chemins : « Ce genre d'opérations exceptionnelles, je dois le reconnaître, est devenu le quotidien du ministère des Armées. » Comprendre, ce que les Français ne savent presque jamais : des soldats des forces spéciales risquent héroïquement leur vie chaque jour - et pas ponctuellement -principalement au Sahel, avec l'opération Sabre, et au Levant (Irak et Syrie), pour notre sécurité.
Savoir se rendre invisibles
Employés par le commandement des opérations spéciales (COS), les 4 400 soldats, dont 600 à 800 opérateurs sont déployés en permanence à l'étranger, ont rarement été autant sollicités que depuis les attentats de 2015. Ces professionnels du « geste parfait », comme le répète souvent leur commandant, le “GCOS”, le vice-amiral Isnard, qui doit prendre les fonctions de préfet maritime de la Méditerranée à Toulon dans les prochaines semaines, sont devenus, depuis une dizaine d'années, l'outil idéal à disposition du politique pour mener des actions rapides, souples et discrètes à l'étranger. Face à la multiplication des guerres asymétriques, dans lesquelles l'adversaire n'est pas toujours clairement identifié, « les forces spéciales offrent une diversité de profils et des capacités à réaliser toutes les missions », explique un commando. Les deux principales sont le renseignement -effectué souvent par des équipes de recherche de 5 à 6 personnes -et l'action directe, menée par des groupes action de 10 à 12 soldats.
Tout commence par le renseignement. Unité d'élite spécialisée dans le recueil du renseignement militaire, experte des techniques d'infiltration, de la pose de capteurs et de l'exploitation des informations permettant le montage des opérations, le 13e régiment de dragons parachutistes (13 RDP) a montré l'utilité de ses savoir-faire pendant la guerre froide….
************
Commentaire :Je ne reprendrai pas la suite de l’article (bien documenté). Je connais « un peu » le 13 et on peut dire que « faire du renseignement » est dans sa nature... Les moyens utilisés aujourd’hui sont parfois un peu plus sophistiqués que ceux que j’ai connus mais l’efficacité est au rendez-vous.
L’information une fois vérifiée ce sont le 1er RPIMa, le CPA10 ou les Commandos Marine qui prennent le relai.
Renseigner, vérifier, agir : c’est l’art de la guerre. Très simple, encore faut-il en avoir les moyens.
Il semblerait que ce soit le cas en ce moment et sur ce théâtre d’opération. Cela n’était pas arrivé à l’Armée Française depuis longtemps.
Mais, les Forces Spéciales gagnent-elles les les guerres ?
LANG- ADMINISTRATEUR
- Messages : 940
Points : 32230
Réputation : 14908
Date d'inscription : 09/12/2018
Age : 79
Localisation : Yonne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
» Je suis juge, donc j'ai tous les droits.
» Saint-Exupéry ou la noblesse du sacrifice
» ASAF Lettre de janvier 2021
» Le saviez-vous ? Guy Marchand Légionnaire et Parachutiste...
» L’historien Benjamin Stora remettra officiellement mercredi 20 janvier 2021 à Emmanuel Macron son rapport sur « les mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie »
» T u avais juste dix-huit ans, quand on t’a mis un béret rouge
» les îles
» colonel CHATEAU-JOBERT