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Camp du Poteau de Captieux
Camp du Poteau de Captieux
Visite au camp du Poteau de Captieux
Un article de SudOuest (source Otosan)
Par Jean-Louis Hugon
Publié le 24/05/2012

Le lieutenant-colonel Bruno Tardy, commandant le camp de Captieux, devant la carte de ce polygone d'essai dont la surface dépasse les 9 500 hectares.
Crédit photo : photo pascal bats
Le polygone d’essai, l’un des plus grands d’Europe, permet de s’exercer au tir air-sol et à l’emploi des explosifs. C’est aussi un site Natura 2000 pour les oiseaux et l’habitat.
Le camp du poteau, dont le nom officiel est CTPE (champ de tir et polygone d’essai) de Captieux, est un immense territoire de près de 9 600 hectares, soit à peu près la surface de Paris intra muros. Installé sur six communes (quatre landaises : Callen, Lencouacq, Luxey, Retjons ; et deux Girondines : Lucmau et Captieux), c’est l’un des plus grands champs de tir d’Europe.
Commandé par le lieutenant-colonel Bruno Tardy, qui dépend de la BA 118 à Mont-de-Marsan, il sert essentiellement à des exercices de tir air-sol, depuis des avions partis le plus souvent de la base aérienne de Cazaux, mais aussi d’autres unités, venant parfois de l’étranger. Sur une vingtaine de cibles différentes, chars d’assaut mais aussi croix de tailles différentes, ce sont des obus, des roquettes et même parfois des bombes de guerre qui sont utilisés par les pilotes en formation.
Pour chaque exercice, les conditions de sécurité sont très sévères. Sur la tour de contrôle, un officier de tir surveille de près chaque mouvement, aidé par un radar Satam très perfectionné. « Il possède tous les paramètres de l’avion et de la munition, explique le capitaine Denef, officier de tir, ce qui permet à l’avance de déterminer, en fonction de sa vitesse et de son altitude, la zone d’impact et les dégâts qui seront occasionnés autour d’elle. Ce qui me donne la possibilité d’autoriser le tir ou de le refuser. »
Quatre caméras vidéo
De plus, à partir de quatre pylônes situés autour de la zone de tir, des caméras vidéo filment toutes les séquences sur deux axes. Grâce à ces images, on retrouve très vite le point d’impact, les éclats d’obus qui ont rebondi, voire les bombes qui n’ont pas explosé. Ce qui permet de les récupérer pour dépolluer le site au fur et à mesure de son utilisation. Il y a aussi des tirs avec obus supersoniques, repérés par des micros qui enregistrent tous les sons à proximité de la cible.
L’autre grande mission du CTPE est occupée par des essais pyrotechniques, c’est-à-dire l’expérimentation d’explosifs, sur la surface au sol mais aussi jusqu’à 12 000 pieds d’altitude (environ 4 000 mètres).
Pour chaque tir, une unité de sapeurs-pompiers est présente sur place, car la sécurité incendie est une autre priorité du camp. Car si les munitions mettent souvent le feu aux végétaux (pins, broussailles, herbes sèches), il est impératif que l’incendie créé ne sorte pas du polygone. D’où la présence, tout autour du camp, d’un pare-feu de 300 mètres de large, régulièrement entretenu et nettoyé. Entre les différentes zones du site (zone de tir, de pyrotechnie, zone de vie), des pare-feu sont aussi entretenus le long des 200 km de route et 600 km de fossés. Le camp du poteau accueille d’ailleurs souvent les Sdis des départements voisins (33, 40 et 47) pour de la formation à l’extinction de feux de forêt.
Étant l’un des endroits où l’on peut le mieux maîtriser un incendie, le site a récemment servi de lieu de tournage du film « Landes », pour une scène de feu, justement.
Enfin, cette surface très peu habitée (environ 30 personnes y sont affectées) est un lieu d’accueil pour la faune et la flore sauvages. Y vivent sangliers, chevreuils et cerfs, pour lesquels des battues sont souvent organisées, ainsi que de nombreuses plantes, parfois rares.
Le camp est un site Natura 2000 pour la directive oiseaux et la directive habitat, ce qui permet à Gilles Granereau, le chargé de mission Natura 2000, de multiplier observations et inventaires, notamment sur la lande humide telle qu’elle existait il y a deux siècles, avant la plantation des pins.

(Photo Gironde tourisme)
Le CTPE ouvrira ses portes ce week-end à une quarantaine de personnes, invitées par le maire de Captieux. Une initiative qui pourrait être reconduite à l’avenir.

Itinéraires d’observations
Cet espace singulier de plus de 9000 ha est un camp de tir militaire. Peu soumis aux bouleversements paysagers agricoles et urbains, c’est un endroit où subsistent des zones de landes marécageuses originelles. De ce fait, un cortège faunistique et floristique original landais peut être observé. Les oiseaux de milieux ouverts humides ou non peuvent être entendus et vus comme l’alouette des champs, le courlis cendré, les pipits des prés, la fauvette pitchou….
Mais le plus spectaculaire d’entre eux est la grue cendrée qui profite de la quiétude du site pour y dormir les nuits froides hivernales de novembre à mars. Le site est accessible avec des guides naturalistes.
Mais en cherchant sur internet on s’aperçoit que cette région avait d’autres curiosités.
Une information de France Bleu Gironde
Un documentaire en préparation sur les bordels militaires du camp du Poteau, entre Landes et Gironde
Jeudi 31 janvier 2019 à 19:16 -
Par Leila Benjelloun, France Bleu Gascogne, France Bleu Gironde
Landes, France
Le réalisateur Olivier Poujaud s'intéresse à l'histoire des bordels militaires du camp du Poteau de Captieux. Il s'agit d'une vingtaine de "maisons de tolérance" installées le long de la RD932 entre Roquefort et Captieux jusqu'en 1987. Olivier Poujaud lance un appel à témoignage.

Le tournage de ce docufiction sera réalisé entre les mois de mars et juin. Il devrait être diffusé sur France Télévision à la fin de cette année 2019.
Un article de SudOuest (source Otosan)
Par Jean-Louis Hugon
Publié le 24/05/2012

Le lieutenant-colonel Bruno Tardy, commandant le camp de Captieux, devant la carte de ce polygone d'essai dont la surface dépasse les 9 500 hectares.

Le polygone d’essai, l’un des plus grands d’Europe, permet de s’exercer au tir air-sol et à l’emploi des explosifs. C’est aussi un site Natura 2000 pour les oiseaux et l’habitat.
Le camp du poteau, dont le nom officiel est CTPE (champ de tir et polygone d’essai) de Captieux, est un immense territoire de près de 9 600 hectares, soit à peu près la surface de Paris intra muros. Installé sur six communes (quatre landaises : Callen, Lencouacq, Luxey, Retjons ; et deux Girondines : Lucmau et Captieux), c’est l’un des plus grands champs de tir d’Europe.
Commandé par le lieutenant-colonel Bruno Tardy, qui dépend de la BA 118 à Mont-de-Marsan, il sert essentiellement à des exercices de tir air-sol, depuis des avions partis le plus souvent de la base aérienne de Cazaux, mais aussi d’autres unités, venant parfois de l’étranger. Sur une vingtaine de cibles différentes, chars d’assaut mais aussi croix de tailles différentes, ce sont des obus, des roquettes et même parfois des bombes de guerre qui sont utilisés par les pilotes en formation.
Pour chaque exercice, les conditions de sécurité sont très sévères. Sur la tour de contrôle, un officier de tir surveille de près chaque mouvement, aidé par un radar Satam très perfectionné. « Il possède tous les paramètres de l’avion et de la munition, explique le capitaine Denef, officier de tir, ce qui permet à l’avance de déterminer, en fonction de sa vitesse et de son altitude, la zone d’impact et les dégâts qui seront occasionnés autour d’elle. Ce qui me donne la possibilité d’autoriser le tir ou de le refuser. »
Quatre caméras vidéo
De plus, à partir de quatre pylônes situés autour de la zone de tir, des caméras vidéo filment toutes les séquences sur deux axes. Grâce à ces images, on retrouve très vite le point d’impact, les éclats d’obus qui ont rebondi, voire les bombes qui n’ont pas explosé. Ce qui permet de les récupérer pour dépolluer le site au fur et à mesure de son utilisation. Il y a aussi des tirs avec obus supersoniques, repérés par des micros qui enregistrent tous les sons à proximité de la cible.
L’autre grande mission du CTPE est occupée par des essais pyrotechniques, c’est-à-dire l’expérimentation d’explosifs, sur la surface au sol mais aussi jusqu’à 12 000 pieds d’altitude (environ 4 000 mètres).
Pour chaque tir, une unité de sapeurs-pompiers est présente sur place, car la sécurité incendie est une autre priorité du camp. Car si les munitions mettent souvent le feu aux végétaux (pins, broussailles, herbes sèches), il est impératif que l’incendie créé ne sorte pas du polygone. D’où la présence, tout autour du camp, d’un pare-feu de 300 mètres de large, régulièrement entretenu et nettoyé. Entre les différentes zones du site (zone de tir, de pyrotechnie, zone de vie), des pare-feu sont aussi entretenus le long des 200 km de route et 600 km de fossés. Le camp du poteau accueille d’ailleurs souvent les Sdis des départements voisins (33, 40 et 47) pour de la formation à l’extinction de feux de forêt.
Étant l’un des endroits où l’on peut le mieux maîtriser un incendie, le site a récemment servi de lieu de tournage du film « Landes », pour une scène de feu, justement.
Enfin, cette surface très peu habitée (environ 30 personnes y sont affectées) est un lieu d’accueil pour la faune et la flore sauvages. Y vivent sangliers, chevreuils et cerfs, pour lesquels des battues sont souvent organisées, ainsi que de nombreuses plantes, parfois rares.
Le camp est un site Natura 2000 pour la directive oiseaux et la directive habitat, ce qui permet à Gilles Granereau, le chargé de mission Natura 2000, de multiplier observations et inventaires, notamment sur la lande humide telle qu’elle existait il y a deux siècles, avant la plantation des pins.

(Photo Gironde tourisme)
Le CTPE ouvrira ses portes ce week-end à une quarantaine de personnes, invitées par le maire de Captieux. Une initiative qui pourrait être reconduite à l’avenir.
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Un complément d’information avec le site gironde tourisme ICI
Itinéraires d’observations
Cet espace singulier de plus de 9000 ha est un camp de tir militaire. Peu soumis aux bouleversements paysagers agricoles et urbains, c’est un endroit où subsistent des zones de landes marécageuses originelles. De ce fait, un cortège faunistique et floristique original landais peut être observé. Les oiseaux de milieux ouverts humides ou non peuvent être entendus et vus comme l’alouette des champs, le courlis cendré, les pipits des prés, la fauvette pitchou….
Mais le plus spectaculaire d’entre eux est la grue cendrée qui profite de la quiétude du site pour y dormir les nuits froides hivernales de novembre à mars. Le site est accessible avec des guides naturalistes.
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Une Vidéo
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Mais en cherchant sur internet on s’aperçoit que cette région avait d’autres curiosités.
Une information de France Bleu Gironde
Un documentaire en préparation sur les bordels militaires du camp du Poteau, entre Landes et Gironde
Jeudi 31 janvier 2019 à 19:16 -
Par Leila Benjelloun, France Bleu Gascogne, France Bleu Gironde
Landes, France
Le réalisateur Olivier Poujaud s'intéresse à l'histoire des bordels militaires du camp du Poteau de Captieux. Il s'agit d'une vingtaine de "maisons de tolérance" installées le long de la RD932 entre Roquefort et Captieux jusqu'en 1987. Olivier Poujaud lance un appel à témoignage.

Le tournage de ce docufiction sera réalisé entre les mois de mars et juin. Il devrait être diffusé sur France Télévision à la fin de cette année 2019.
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