Rechercher
Derniers sujets
Petites annonces
Pas d'annonces disponibles.
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 50 utilisateurs en ligne :: 3 Enregistrés, 0 Invisible et 47 Invités 66-2B, Hubert DENYS, Opus28240
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 257 le Mar 2 Juin - 23:31
Statistiques
Nous avons 506 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est POUPARDIN
Nos membres ont posté un total de 5781 messages dans 1915 sujets
Le Clem
PARACHUTISTES MILITAIRES :: - LES VÉHICULES MILITAIRES, LES ARMES :: - LES PAQUEBOTS, NAVIRES de GUERRE
Page 1 sur 1
Le Clem

Conçus avant l'arrivée du Général De Gaulle, les porte-avions Foch et Clemenceau permirent à ce dernier d'affirmer sa politique d'indépendance à l'égard de l'Alliance atlantique et d'affirmer la souveraineté de la France. Après la Seconde Guerre mondiale déjà, la construction d'un porte-avions Clemenceau, le PA-28, avait été envisagée mais l'idée en avait été abandonnée. Mis sur cale en novembre 1955, le Clemenceau fut lancé en décembre 1957, entra en service en novembre 1961 et effectua sa première sortie en mer en 1963.
UN INSTRUMENT DE SOUVERAINETÉ
Affecté à l'escadre de la Méditerranée de 1960 à 1965, le Clemenceau est passé ensuite dans l'Atlantique puis a opéré dans le Pacifique et l'océan Indien dans les années soixante. Il a pris part à la guerre du Golfe. Véritable instrument de souveraineté, tout comme le Foch, ce bâtiment était armé de missiles mer-air Crotale EDIR et de canons de 100 mm. Il disposait d'un pont blindé et de lance-leurres Sagaie. Parmi les avions qui ont servi ou servaient à son bord figurent l'Étendard IVM, l'Étendard IVP, l'Alizé, le Super Etendard et le Crusader.
Le Clemenceau a effectué sa dernière sortie à la mer le 16 juillet 1997. Il a été désarmé le 1er octobre 1997.
Un petit groupe de paras devant le Clem au début des années 70
Dernière édition par patrouille de nuit le Mer 25 Mar - 12:12, édité 1 fois
patrouille de nuit- Messages : 84
Points : 16802
Réputation : 2396
Date d'inscription : 30/04/2017
Re: Le Clem
1972 Missions du CLEM
09 février : Pendant une sortie d'entraînement individuel, accrochage sur le pont entre deux Alizé au cours d'un catapultage de nuit. Deux appareils endommagés, mais pas de conséquence pour le personnel.
17 février au 3 mars : Participation à la sortie d'hiver de l'escadre de l'Atlantique sur les côtes du Maroc. Escale à Casablanca du 22 au 27 février, puis à Toulon.
6 au 10 mars : Exercice interarmées Frégate en version porte-hélicoptères : intervention héliportée en Corse (désert des Agriates) avec 1 300 hommes de la 11 ème division parachutiste et des commandos Marine, des Puma et Alouette de l'Alat, des Super Frelon (32 F) et des HSS (33 F).
9 mars : une Alouette de I'Alat est accidentée à l'appontage sur l'avant du pont d'envol. Hélicoptère détruit. Equipage et passagers indemnes.
13 au 25 mars : Transits rapides Toulon-Brest puis Brest Toulon.
25 mars : Emission de variété radiophonique réalisée à bord au large de Toulon par l'ORTF avec le journaliste Yves Mourousi et la chanteuse Line Renaud. Retour à Brest le 30 mars.
Dernière édition par patrouille de nuit le Mer 25 Mar - 12:18, édité 1 fois
patrouille de nuit- Messages : 84
Points : 16802
Réputation : 2396
Date d'inscription : 30/04/2017
Re: Le Clem
Le 3 février 2009, la coque du porte-avions quitte enfin Brest pour sa dernière destination en Angleterre. Mais il aura fallu plus de dix ans de péripéties pour que son désamiantage se fasse dans les règles et permette le démantèlement de ses 24000 tonnes d’acier.
c'est en juillet 1997 que le porte-avion Clemenceau effectue sa dernière sortie en mer pour la marine nationale. Il sera désarmé au mois d’octobre suivant. Mis en chantier en 1955 à l’arsenal de Brest, le premier porte-avions français conçu comme tel par les chantiers navals fut baptisé le "Clemenceau" (le Père la Victoire lui-même ne voulait pas qu’on mit d’accent à son patronyme). Il aura un sister-ship mis en chantier deux ans plus tard : le Foch.
Trente-sept ans de services
Le "Clem", comme le surnomment les marins, entre en service et catapulte ses premiers avions en 1961. Il obtient sa « qualification nucléaire » en 1978. Il participe à bien des opérations militaires de Djibouti jusqu'aux conflits civiles Yougoslaves, en passant par les conflits entre Iran et Irak, Irak et Koweït... Il va parcourir plus d'un million de milles marins.
En 1998 il est promis à la démolition ; mais il faut un chantier qualifié pour le désamianter. Il faut aussi de la main d'oeuvre et des équipements lourds pour entreprendre le démantèlement de cette immense coque en acier de 265 mètres de long.
C’est seulement en octobre 2003 qu’une société espagnole décroche le premier contrat de désamiantage du navire. Mais l’opérateur espagnol déroge aux termes du contrat en tentant de sous-traiter le désamiantage en Turquie. La coque fait un grand rond dans l'eau en méditerranée : Turquie, Grèce, Italie... La France résilie le contrat de l'Espagnol et ordonne le retour à Toulon.
Deux mois plus tard un désamiantage partiel débute à Toulon jusqu’au printemps 2004. Mais la polémique monte sur les tonnages d’amiantes qu’il faut débarrasser. 250 tonnes d'amiante? 500 ou plus suivant les sources.
La Marine abandonne le chantier et le Clémenceau doit partir en Inde pour terminer le travail de désamiantage et le démantèlement.
Une longue errance pathétique
La coque reprend la mer. Mais en décembre 2005 des militants de Greenpeace abordent le navire et s’opposent à son transfert vers un chantier aux normes écologiques et sociales discutables. L’affaire est portée en justice, les associations écologistes sont finalement déboutées.
La coque traverse enfin la Méditerranée jusqu’au Canal de Suez où l’Égypte refuse une dizaine de jours l’accès aux écluses de ce qui est considéré comme un déchet flottant plutôt qu'un navire.
Pendant que le voyage vers l’Inde s’éternise, la campagne des images fait rage. Les conditions de travail rapportées par les médias sur le chantier indien, ont un impact très négatif sur l’opinion publique. Le 15 février Jacques Chirac décide de sortir de ce bourbier politique et ordonne le retour en France de ce qu’on appelle encore le Clemenceau.
La coque toujours remorquée finira son tour complet de l’Afrique pour revenir chez nous, à Brest cette fois.
Pas de filière de déconstruction en Bretagne
À son arrivée à Brest, on parle de créer une filière de déconstruction, d’autant qu’en France et dans les pays voisins de nombreuses autres vieilles coques flottent dans les cimetières à bateaux.
L’Europe se veut plus exemplaire que d’autres pays comme les États-Unis qui « créent » des récifs artificiels en coulant leurs épaves plus ou moins bien dépolluées. Des entreprises brestoises se mettent sur les rangs des appels d’offres mais c'est une société de démolition du nord-est de l'Angleterre : Able UK Ltd, dans l'estuaire du Tees, qui emporte le marché.
Par Marc-André Mouchère

patrouille de nuit- Messages : 84
Points : 16802
Réputation : 2396
Date d'inscription : 30/04/2017
patrouille de nuit- Messages : 84
Points : 16802
Réputation : 2396
Date d'inscription : 30/04/2017
PARACHUTISTES MILITAIRES :: - LES VÉHICULES MILITAIRES, LES ARMES :: - LES PAQUEBOTS, NAVIRES de GUERRE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
» Pierre DECKEUR
» LA MARSEILLAISE
» Une devise "Par le ciel, pour servir"
» 10 juillet 1943, opération Husky
» Cachez ce soldat, que je ne saurais voir.
» Mali. Vidéo sur Takuba
» 20 juillet 1969
» 15 octobre 1917 Mata Hari est fusillée à Vincennes