Hommage à nos sous-officiers
Hommage à nos sous-officiers
« A mes yeux, vous avez abandonné les hiérarchies mortes pour rejoindre les soldats et les petits cadres, tous ceux qui se battent, les militants de base d’une armée. » Les Centurions
Hommage à ceux dont on ne parle pas. Ou alors très peu.
On parle le plus souvent de généraux, parfois de capitaines ou de colonels et de quelques lieutenants.
Peu de nos sous-officiers.
Et pourtant, nous connaissons tous des sous-officiers quatre, voire cinq étoiles.
Etoiles que l’on ne voit pas, sauf sur les décorations… Des étoiles décrochées au milieu des balles.
D’autres, loin des combats, les méritent grâce à leur dévouement exemplaire. Un dévouement auprès de leurs hommes et de leurs officiers.
Sans eux les généraux auraient peut-être moins d’étoiles…
Aujourd’hui, je pense à ces « gens-là ». Ils ne passent que par les « petites écoles ». Ou par aucune école du tout, sinon celle de la vie.
Souvent discrets et silencieux, il leur arrive de parler fort. Ce n’est pas toujours pour se faire entendre. C’est pour la bonne règle.
Alors, j’aime quand ils expriment leur silence à travers un regard ou une canette de bière tendue au milieu de la nuit noire et glacée.
Certains avaient les yeux remplis d’histoires, d’autres le regard de ces jeunes partis pour conquérir l’avenir…
Les plus anciens savaient vous apprendre le métier avec une pédagogie que l’on n’apprend pas dans les écoles…
Beaucoup, beaucoup trop, sont partis avant de passer le relai. Parfois réfugiés dans leurs souvenirs d’une autre époque que la France voulait oublier…
Ceux qui sont restés ont donné… Sans eux rien n’aurait été possible…
Combien de bières avons-nous levées vers le ciel chargé par grand froid et en attendant l’aube censée nous réchauffer ? Oui, t’en souviens-tu Chef, toi qui savait réparer un circuit hydraulique avec une tige de noisetier ! Et ton dernier coup de fil d’un lit d’hôpital, loin… loin après, pour me dire qu’avec ces poumons c’était foutu… Pas de dépannage avec les noisetiers…
Et d’autres, des visages, un regard…
Et puis, tous ceux dont on parle et qui remontent à la surface grâce à ceux qui savent les ressusciter...
Decker, Bouillet, Teler, Large, Simon, Vandenberghe, Bonnin, Sentenac…
Ils n’étaient pas tous des anges mais Saint Michel est un brave homme.
Ne pas les oublier c’est leur rendre hommage.
Nous ne les oublions pas.
Et, merci à ceux d’aujourd’hui car le passé et le présent se mélangent.
L’espace, le temps, vous le savez bien, tout cela est dérisoire.
Hier comme maintenant, sans vous, rien n’est possible…
Merci pour vos étoiles…
Hommage à ceux dont on ne parle pas. Ou alors très peu.
On parle le plus souvent de généraux, parfois de capitaines ou de colonels et de quelques lieutenants.
Peu de nos sous-officiers.
Et pourtant, nous connaissons tous des sous-officiers quatre, voire cinq étoiles.
Etoiles que l’on ne voit pas, sauf sur les décorations… Des étoiles décrochées au milieu des balles.
D’autres, loin des combats, les méritent grâce à leur dévouement exemplaire. Un dévouement auprès de leurs hommes et de leurs officiers.
Sans eux les généraux auraient peut-être moins d’étoiles…
Aujourd’hui, je pense à ces « gens-là ». Ils ne passent que par les « petites écoles ». Ou par aucune école du tout, sinon celle de la vie.
Souvent discrets et silencieux, il leur arrive de parler fort. Ce n’est pas toujours pour se faire entendre. C’est pour la bonne règle.
Alors, j’aime quand ils expriment leur silence à travers un regard ou une canette de bière tendue au milieu de la nuit noire et glacée.
Certains avaient les yeux remplis d’histoires, d’autres le regard de ces jeunes partis pour conquérir l’avenir…
Les plus anciens savaient vous apprendre le métier avec une pédagogie que l’on n’apprend pas dans les écoles…
Beaucoup, beaucoup trop, sont partis avant de passer le relai. Parfois réfugiés dans leurs souvenirs d’une autre époque que la France voulait oublier…
Ceux qui sont restés ont donné… Sans eux rien n’aurait été possible…
Combien de bières avons-nous levées vers le ciel chargé par grand froid et en attendant l’aube censée nous réchauffer ? Oui, t’en souviens-tu Chef, toi qui savait réparer un circuit hydraulique avec une tige de noisetier ! Et ton dernier coup de fil d’un lit d’hôpital, loin… loin après, pour me dire qu’avec ces poumons c’était foutu… Pas de dépannage avec les noisetiers…
Et d’autres, des visages, un regard…
Et puis, tous ceux dont on parle et qui remontent à la surface grâce à ceux qui savent les ressusciter...
Decker, Bouillet, Teler, Large, Simon, Vandenberghe, Bonnin, Sentenac…
Ils n’étaient pas tous des anges mais Saint Michel est un brave homme.
Ne pas les oublier c’est leur rendre hommage.
Nous ne les oublions pas.
Et, merci à ceux d’aujourd’hui car le passé et le présent se mélangent.
L’espace, le temps, vous le savez bien, tout cela est dérisoire.
Hier comme maintenant, sans vous, rien n’est possible…
Merci pour vos étoiles…
LANG- Messages : 923
Date d'inscription : 09/12/2018
Age : 79
Localisation : Yonne
Re: Hommage à nos sous-officiers
Très belle initiative de rendre hommage aux sous-officiers ,ils le méritent largement .
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
» Jean Lartéguy : le dernier centurion
» La carlingue
» PETIT TRAITE DE SYMBOLIQUE MILITAIRE
» Le casque Adrian
» DU MYSTERE DES SIGLES MILITAIRES
» A table !!
» LA MARSEILLAISE
» Ne vous fiez pas aux apparences