Rechercher
Derniers sujets
Petites annonces
Pas d'annonces disponibles.
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 35 utilisateurs en ligne :: 1 Enregistré, 2 Invisibles et 32 Invités :: 2 Moteurs de rechercheotosan
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 257 le Mar 2 Juin - 23:31
Statistiques
Nous avons 487 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Bouchaut
Nos membres ont posté un total de 5718 messages dans 1951 sujets
Colette DUVAL
Re: Colette DUVAL
Pour répondre un peu… à la question.
Née le 28 juillet 1930 à Ruesnes, France.
Décédée le 22 mai 1988 à La Garenne-Colombes, France.
Biographie :
Elle découvrit le vol à voile à l’âge de 17 ans, mais préféra rapidement le parachutisme avec lequel elle se démarqua.
En 1945, elle battit le record de France de descente (4000 m).
Le 28 août 1955 au-dessus de Cannes, elle saute d'environ 8 600 mètres d'altitude depuis un avion Nord 2501. Elle a failli se noyer et son record ne sera pas homologué par manque de précision sur la hauteur exacte de son saut.
En 1956, elle a une liaison médiatisée avec le cascadeur automobile Gil Delamare.
Considérée comme la plus célèbre des parachutistes françaises des années 50, Le cascadeur Gil Delamare lui proposa d’entreprendre une tournée de stock-car et d’avion en Amérique du Sud. Ils réussirent de tels exploits qu’on les surnomma les “ fiancés de la mort ”.
Durant un séjour du couple au Brésil, elle saute le 23 mai 1956 d'un bombardier Forteresse Volante B17 prêté par l'armée locale au-dessus de la baie de Rio de Janeiro, d'une altitude de plus de 37 500 pieds (12 080 mètres selon la tour de contrôle locale).
Equipée d’une tenue « grand froid » rudimentaire, par un froid glacial de -30°c, après 4 minutes et 25 secondes de chute libre et à plus de 200 Km/h elle n'a ouvert son parachute qu'à 250 mètres au dessus de la mer.
A 5000 mètres la pression lui fait éclater un tympan, à 4000 mètres elle arrache ses lunettes pleines de larmes! A 1500 mètres au bord de la syncope elle pose la main sur la poignée de parachute, à 350 mètres elle atteint le repère qu'elle s'est fixé mais attend encore! A 250 mètres elle tire enfin sur la poignée et arrête son chronomètre.
Repêchée dans l'Atlantique, son record mondial ne sera finalement pas homologué, l'ensemble des conditions règlementaires n'ayant pas été réunies, la tour de contrôle n'ayant été, de plus, pas avertie.
Nota : L’ouverture si basse fait bien partie de l'exploit et s'explique par le fait que le record ne tenait pas tant à l'altitude de largage qu'à la "distance" passée en chute libre. Les "règlements" imposaient une ouverture limite à 350m mais elle a attendu 100 m de plus.
Extrait de son livre : « Mon parachute et moi »
« … Mais il faut que je tienne le coup. Mes lunettes sont embuées, je les arrache. Je vais perdre connaissance. Si seulement je pouvais faire un palier comme les plongeurs, mais je ne suis qu’un fétu dans l’infini. C’est trop, je vais ouvrir. 3000… Non, c’est maintenant qu’il faut décrocher le record…/…
Plus qu’une minute à souffrir et cette douleur est la preuve de ma lucidité. Je dérive vers la mer, je suis très loin de Copacabana. Je mets les bras en flèche pour amorcer un retour, mais la souffrance est intolérable. Je vais m’évanouir. Alors je ramène les deux bras et je soude mes mains sur la poignée. 1500… La fin approche. J’aperçois le Pain de Sucre sur ma gauche, il a 317 mètres de haut et je le regarde fixement sans me soucier de mes altis…Dès que je suis au sommet, je tire et stoppe mon chrono …/…
Il faut que je dégrafe, je perds mes gants, le métal me brûle. La mer est toute proche, je tire les deux ficelles de ma « mae west » qui se gonfle, je tombe dans la mer tiède. On dirait que ça grouille dans les parages. Ah ! les requins ! J’avais oublié, vite je presse la poche d’encre adaptée à ma « mae west » et aussitôt se répand autour de moi une nappe vert clair. C’est une encre que les requins n’aiment pas et qui me rend plus repérable …/… »
En 1958, elle établit une performance internationale avec huit autres parachutistes (dont Gil Delamare et Andernos Mosconi) à Blida, en sautant d'une hauteur de 7 000 mètres de nuit. La même année, elle joue son propre rôle dans le film Une balle dans le canon.
Une mauvaise chute à Barcelone mit fin à sa carrière.
Elle s’improvise alors forestière lors d’un séjour gabonais puis retourne en France et fonde une boutique de mode au Caunet avant d’ouvrir une boîte de nuit à Font-Romeu.
Bien sûr, la popularité des exploits de Duval ne pouvait la laisser éloignée des studios de cinéma. Elle y fit « le saut » en 1958, participant à des films comme Une balle dans le canon, avant de la retrouver dans des rôles pour La cage, Un clair de lune à Maubeuge, L’homme pressé, Mort d’un pourri ou Tendre poulet.
Sauve-toi Lola de Michel Drach en 1985 sera le dernier film où on aura pu voir Colette Duval.
Elle s’éteint trois ans plus tard, victime du cancer. A noter qu’elle avait publié un livre de souvenirs sur ses exploits passés, publié en 1959, La Sainte Pétoche.

Filmographie :
1958 – Une balle dans le canon : de Charles Gérard et Michel Deville
avec Pierre Vaneck
1959 – Suspense au Deuxième Bureau : de Christian De Saint-Maurice
avec André Luguet
1962 – La cage : de Robert Darène
avec Jean Servais
1977 – L’homme pressé : d’Edouard Molinaro
avec Alain Delon
Mort d’un pourri : de Georges Lautner
avec Stéphane Audran
On peut le dire sans se fâcher / La belle emmerdeuse : de Roger Coggio
avec Elisabeth Huppert
Tendre poulet : de Philippe De Broca
avec Philippe Noiret
1984 – Les brésiliennes du bois de Boulogne : de Robert Thomas
avec Marc De Jonge
1986 – Sauve-toi Lola : de Michel Drach
avec Jeanne Moreau
1962 – Un clair de lune à Maubeuge : de Jean Chérasse
avec Maria Pacôme
Sources : Wikipédia et Alexandre CARLE pour Les Gens du Cinéma
http://www.lesgensducinema.com/biographie/DuvalColette.htm
Un complément avec des meetings en Algérie de 1957 à 1959.
Un conseil, allez voir ces images sur le site :
http://www.enpa-capmatifou.com/Enpa2/Aero/EVENEMENTS/85_meetings_4.pdf
Née le 28 juillet 1930 à Ruesnes, France.
Décédée le 22 mai 1988 à La Garenne-Colombes, France.
Biographie :
Elle découvrit le vol à voile à l’âge de 17 ans, mais préféra rapidement le parachutisme avec lequel elle se démarqua.
En 1945, elle battit le record de France de descente (4000 m).
Le 28 août 1955 au-dessus de Cannes, elle saute d'environ 8 600 mètres d'altitude depuis un avion Nord 2501. Elle a failli se noyer et son record ne sera pas homologué par manque de précision sur la hauteur exacte de son saut.
En 1956, elle a une liaison médiatisée avec le cascadeur automobile Gil Delamare.
Considérée comme la plus célèbre des parachutistes françaises des années 50, Le cascadeur Gil Delamare lui proposa d’entreprendre une tournée de stock-car et d’avion en Amérique du Sud. Ils réussirent de tels exploits qu’on les surnomma les “ fiancés de la mort ”.
Durant un séjour du couple au Brésil, elle saute le 23 mai 1956 d'un bombardier Forteresse Volante B17 prêté par l'armée locale au-dessus de la baie de Rio de Janeiro, d'une altitude de plus de 37 500 pieds (12 080 mètres selon la tour de contrôle locale).
Equipée d’une tenue « grand froid » rudimentaire, par un froid glacial de -30°c, après 4 minutes et 25 secondes de chute libre et à plus de 200 Km/h elle n'a ouvert son parachute qu'à 250 mètres au dessus de la mer.
A 5000 mètres la pression lui fait éclater un tympan, à 4000 mètres elle arrache ses lunettes pleines de larmes! A 1500 mètres au bord de la syncope elle pose la main sur la poignée de parachute, à 350 mètres elle atteint le repère qu'elle s'est fixé mais attend encore! A 250 mètres elle tire enfin sur la poignée et arrête son chronomètre.
Repêchée dans l'Atlantique, son record mondial ne sera finalement pas homologué, l'ensemble des conditions règlementaires n'ayant pas été réunies, la tour de contrôle n'ayant été, de plus, pas avertie.
Nota : L’ouverture si basse fait bien partie de l'exploit et s'explique par le fait que le record ne tenait pas tant à l'altitude de largage qu'à la "distance" passée en chute libre. Les "règlements" imposaient une ouverture limite à 350m mais elle a attendu 100 m de plus.
Extrait de son livre : « Mon parachute et moi »
« … Mais il faut que je tienne le coup. Mes lunettes sont embuées, je les arrache. Je vais perdre connaissance. Si seulement je pouvais faire un palier comme les plongeurs, mais je ne suis qu’un fétu dans l’infini. C’est trop, je vais ouvrir. 3000… Non, c’est maintenant qu’il faut décrocher le record…/…
Plus qu’une minute à souffrir et cette douleur est la preuve de ma lucidité. Je dérive vers la mer, je suis très loin de Copacabana. Je mets les bras en flèche pour amorcer un retour, mais la souffrance est intolérable. Je vais m’évanouir. Alors je ramène les deux bras et je soude mes mains sur la poignée. 1500… La fin approche. J’aperçois le Pain de Sucre sur ma gauche, il a 317 mètres de haut et je le regarde fixement sans me soucier de mes altis…Dès que je suis au sommet, je tire et stoppe mon chrono …/…
Il faut que je dégrafe, je perds mes gants, le métal me brûle. La mer est toute proche, je tire les deux ficelles de ma « mae west » qui se gonfle, je tombe dans la mer tiède. On dirait que ça grouille dans les parages. Ah ! les requins ! J’avais oublié, vite je presse la poche d’encre adaptée à ma « mae west » et aussitôt se répand autour de moi une nappe vert clair. C’est une encre que les requins n’aiment pas et qui me rend plus repérable …/… »
En 1958, elle établit une performance internationale avec huit autres parachutistes (dont Gil Delamare et Andernos Mosconi) à Blida, en sautant d'une hauteur de 7 000 mètres de nuit. La même année, elle joue son propre rôle dans le film Une balle dans le canon.
Une mauvaise chute à Barcelone mit fin à sa carrière.
Elle s’improvise alors forestière lors d’un séjour gabonais puis retourne en France et fonde une boutique de mode au Caunet avant d’ouvrir une boîte de nuit à Font-Romeu.
Bien sûr, la popularité des exploits de Duval ne pouvait la laisser éloignée des studios de cinéma. Elle y fit « le saut » en 1958, participant à des films comme Une balle dans le canon, avant de la retrouver dans des rôles pour La cage, Un clair de lune à Maubeuge, L’homme pressé, Mort d’un pourri ou Tendre poulet.
Sauve-toi Lola de Michel Drach en 1985 sera le dernier film où on aura pu voir Colette Duval.
Elle s’éteint trois ans plus tard, victime du cancer. A noter qu’elle avait publié un livre de souvenirs sur ses exploits passés, publié en 1959, La Sainte Pétoche.

Filmographie :
1958 – Une balle dans le canon : de Charles Gérard et Michel Deville
avec Pierre Vaneck
1959 – Suspense au Deuxième Bureau : de Christian De Saint-Maurice
avec André Luguet
1962 – La cage : de Robert Darène
avec Jean Servais
1977 – L’homme pressé : d’Edouard Molinaro
avec Alain Delon
Mort d’un pourri : de Georges Lautner
avec Stéphane Audran
On peut le dire sans se fâcher / La belle emmerdeuse : de Roger Coggio
avec Elisabeth Huppert
Tendre poulet : de Philippe De Broca
avec Philippe Noiret
1984 – Les brésiliennes du bois de Boulogne : de Robert Thomas
avec Marc De Jonge
1986 – Sauve-toi Lola : de Michel Drach
avec Jeanne Moreau
1962 – Un clair de lune à Maubeuge : de Jean Chérasse
avec Maria Pacôme
Sources : Wikipédia et Alexandre CARLE pour Les Gens du Cinéma
http://www.lesgensducinema.com/biographie/DuvalColette.htm
Un complément avec des meetings en Algérie de 1957 à 1959.
Un conseil, allez voir ces images sur le site :
http://www.enpa-capmatifou.com/Enpa2/Aero/EVENEMENTS/85_meetings_4.pdf
Dernière édition par LANG le Dim 17 Jan - 14:20, édité 1 fois
LANG- ADMINISTRATEUR
- Messages : 948
Points : 32980
Réputation : 15358
Date d'inscription : 09/12/2018
Age : 79
Localisation : Yonne
patrouille de nuit- Messages : 92
Points : 16462
Réputation : 2096
Date d'inscription : 30/04/2017
Re: Colette DUVAL
s'en fout la mort pour cette grande dame qui n'a pas usurpé le nom de parachutiste !
_________________
« La France n’est plus que silence. Elle est perdue quelque part dans la nuit, tous feux éteints, comme un navire. Sa conscience et sa vie spirituelle se sont ramassées dans son épaisseur » (Antoine de Saint-Exupéry)
LOUSTIC- Messages : 83
Points : 9700
Réputation : 2394
Date d'inscription : 30/04/2019
Age : 60
Localisation : Vimines
Re: Colette DUVAL
J'avais lu çà à l'époque car j'étais à Alger et les sauts se faisaient à Blida, dommage que cette grande dame ne soit venue dans mon secteur !! Mais même, nous étions toujours à courir dans le djebel comme des dératés !!!
junker- Messages : 467
Points : 20440
Réputation : 7552
Date d'inscription : 09/12/2018
Age : 84
Localisation : Deux-Sèvres
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
» CEM de Barèges
» L’historien Benjamin Stora remettra officiellement mercredi 20 janvier 2021 à Emmanuel Macron son rapport sur « les mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie »
» CAMPS VIET
» Général Alain BIZARD
» Ce jour-là 27 janvier 1945
» COMMUNIQUE CONCERNANT LE FORUM
» Le camp des prisonniers de Lanniron
» Sergent-chef Marc FLAMENT