Le ciel sans pâlir et la terre sans rougir.
Le ciel sans pâlir et la terre sans rougir.
Pour les parachutistes, la guerre, ce fut le danger, l'audace, l'isolement
Entre tous, les plus exposés, les plus audacieux, les plus solitaires, ont été ceux de la France Libre.
Coups de main en Crète, en Libye, en France occupée ; combat de la Libération en Bretagne, dans le
Centre, dans l'Ardenne ; avant-garde jetée du haut des airs dans la grande bataille du Rhin : voilà ce
qu'ils ont fait, jouant toujours le tout pour le tout, entièrement livrés à eux-mêmes, au milieu des lignes
ennemies. Voilà où ils perdirent leurs morts et récoltèrent leur gloire.
Le but fut atteint, la victoire remportée. Maintenant ils peuvent regarder le ciel sans pâlir et la terre sans rougir.
Charles de Gaulle
LAMBERTY- Invité
Re: Le ciel sans pâlir et la terre sans rougir.
De Gaulle et les parachutistes...
"Maintenant ils peuvent regarder le ciel sans pâlir et la terre sans rougir."
Nous connaissons un parachutiste qui aurait répondu :
Oui ...« Monsieur le président, on peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier.
On ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer…
« Monsieur le président, j’ai sacrifié vingt années de ma vie à la France. Depuis quinze ans, je suis officier de Légion. Depuis quinze ans, je me bats. Depuis quinze ans j’ai vu mourir pour la France des légionnaires, étrangers peut-être par le sang reçu, mais français par le sang versé. C’est en pensant à mes camarades, à mes sous-officiers, à mes légionnaires tombés au champ d’honneur, que le 21 avril, à treize heure trente, devant le général Challe, j’ai fait mon libre choix.
Terminé, Monsieur le président. »
Le commandant Denoix de Saint Marc pouvait regarder le ciel sans pâlir et la terre sans rougir.
Le Président regardait ailleurs.
"Maintenant ils peuvent regarder le ciel sans pâlir et la terre sans rougir."
Nous connaissons un parachutiste qui aurait répondu :
Oui ...« Monsieur le président, on peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier.
On ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer…
« Monsieur le président, j’ai sacrifié vingt années de ma vie à la France. Depuis quinze ans, je suis officier de Légion. Depuis quinze ans, je me bats. Depuis quinze ans j’ai vu mourir pour la France des légionnaires, étrangers peut-être par le sang reçu, mais français par le sang versé. C’est en pensant à mes camarades, à mes sous-officiers, à mes légionnaires tombés au champ d’honneur, que le 21 avril, à treize heure trente, devant le général Challe, j’ai fait mon libre choix.
Terminé, Monsieur le président. »
Le commandant Denoix de Saint Marc pouvait regarder le ciel sans pâlir et la terre sans rougir.
Le Président regardait ailleurs.
LANG- Messages : 861
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