Rechercher
Derniers sujets
Petites annonces
Pas d'annonces disponibles.
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 26 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 26 Invités :: 2 Moteurs de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 257 le Mar 2 Juin - 23:31
Statistiques
Nous avons 477 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est ROSSI HENRI
Nos membres ont posté un total de 5503 messages dans 1928 sujets
8 septembre 1855 : « J’y suis, j’y reste ! »
8 septembre 1855 : « J’y suis, j’y reste ! »
La Prise de Malakoff
Le 8 septembre 1855, le général de Mac-Mahon s'empare avec ses zouaves de la tour Malakoff, qui surplombe la citadelle de Sébastopol.
Un article intéressant sur le site « France archives »:
https://francearchives.fr/commemo/recueil-2005/38815
Extrait.
« …Les Français appellent tour Malakoff une vieille tour arasée qui n’est que la partie centrale, mais la plus extérieure, d’une vaste forteresse que les Russes nomment Kornifoff. Cette forteresse possède quatre lignes de défense intérieures et une seule ouverture à l’arrière vers Sébastopol. Depuis les précédents assauts, cette ouverture a été resserrée et ne laisse que le passage d’un seul homme, pour empêcher l’envahissement du fort. Cette précaution sera cause de sa perte car elle empêchera sa reprise par les Russes.
L’escalade de Malakoff est presque impossible : six mètres de fossé, plus six mètres de parapet sous le feu de la mitraille et des boulets. L’assaut est donné à midi. Les zouaves grimpent sans échelle, à main nue, aidés de courtes pioches, se poussant les uns les autres. Parvenus au sommet, les Russes livrent un corps à corps farouche et seule la pression des nouveaux assaillants fait avancer la première ligne et reculer les défenseurs. La première ligne de défense est emportée, puis la deuxième. La troisième résiste et reprend la deuxième. Enfin toutes les réserves sont employées, les sapeurs découvrent par hasard des fils électriques reliés par des batteries à l’immense dépôt de poudre sous la forteresse. S’ils ne les avaient pas coupés, l’armée entière sautait.
Le drapeau tricolore est alors planté sur la tour. Les Russes lancent trois contre-offensives mais ne peuvent franchir la gorge construite par eux-mêmes et que les Français, devenus défenseurs, commandent.
À quatre heures, Malakoff est conquise, aucun autre point de la défense de Sébastopol n’a pu être emporté. Pélissier ordonne l’arrêt des combats.
Cet exploit a un héros, c’est le général de Mac Mahon.
Celui-ci a fait l’admiration de l’armée toute entière par son ardeur, son mépris du danger, son activité, son ascendant sur les troupes. Il voulait prendre la tête de l’assaut. Ses adjoints l’ont retenu. Il a pénétré dans l’enceinte au cours des combats, s’est placé au sommet de la tour pour exhorter les hommes, aurait interpellé de vive voix le général russe Todleben et lancé le célèbre « J’y suis, j’y reste ! ». Ce mot a-t-il été prononcé ? Ce n’est pas sûr, mais c’est le propre des mots historiques de résumer toute une situation : ici, préparation méthodique, furieuse bravoure, détermination inébranlable.
À 10 heures du soir, le ciel s’enflamme. Les Russes incendient leurs casernes et font sauter leurs dépôts de munitions en évacuant la ville… »
Le 8 septembre 1855, le général de Mac-Mahon s'empare avec ses zouaves de la tour Malakoff, qui surplombe la citadelle de Sébastopol.
Un article intéressant sur le site « France archives »:
https://francearchives.fr/commemo/recueil-2005/38815
Extrait.
« …Les Français appellent tour Malakoff une vieille tour arasée qui n’est que la partie centrale, mais la plus extérieure, d’une vaste forteresse que les Russes nomment Kornifoff. Cette forteresse possède quatre lignes de défense intérieures et une seule ouverture à l’arrière vers Sébastopol. Depuis les précédents assauts, cette ouverture a été resserrée et ne laisse que le passage d’un seul homme, pour empêcher l’envahissement du fort. Cette précaution sera cause de sa perte car elle empêchera sa reprise par les Russes.
L’escalade de Malakoff est presque impossible : six mètres de fossé, plus six mètres de parapet sous le feu de la mitraille et des boulets. L’assaut est donné à midi. Les zouaves grimpent sans échelle, à main nue, aidés de courtes pioches, se poussant les uns les autres. Parvenus au sommet, les Russes livrent un corps à corps farouche et seule la pression des nouveaux assaillants fait avancer la première ligne et reculer les défenseurs. La première ligne de défense est emportée, puis la deuxième. La troisième résiste et reprend la deuxième. Enfin toutes les réserves sont employées, les sapeurs découvrent par hasard des fils électriques reliés par des batteries à l’immense dépôt de poudre sous la forteresse. S’ils ne les avaient pas coupés, l’armée entière sautait.
Le drapeau tricolore est alors planté sur la tour. Les Russes lancent trois contre-offensives mais ne peuvent franchir la gorge construite par eux-mêmes et que les Français, devenus défenseurs, commandent.
À quatre heures, Malakoff est conquise, aucun autre point de la défense de Sébastopol n’a pu être emporté. Pélissier ordonne l’arrêt des combats.
Cet exploit a un héros, c’est le général de Mac Mahon.
Celui-ci a fait l’admiration de l’armée toute entière par son ardeur, son mépris du danger, son activité, son ascendant sur les troupes. Il voulait prendre la tête de l’assaut. Ses adjoints l’ont retenu. Il a pénétré dans l’enceinte au cours des combats, s’est placé au sommet de la tour pour exhorter les hommes, aurait interpellé de vive voix le général russe Todleben et lancé le célèbre « J’y suis, j’y reste ! ». Ce mot a-t-il été prononcé ? Ce n’est pas sûr, mais c’est le propre des mots historiques de résumer toute une situation : ici, préparation méthodique, furieuse bravoure, détermination inébranlable.
À 10 heures du soir, le ciel s’enflamme. Les Russes incendient leurs casernes et font sauter leurs dépôts de munitions en évacuant la ville… »
LANG- ADMINISTRATEUR
- Messages : 936
Points : 31880
Réputation : 14708
Date d'inscription : 09/12/2018
Age : 79
Localisation : Yonne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
» Club des Chefs de Section Para au Feu décembre 2020
» Bataille des Ardennes:«La Wehrmacht n’avait pas la moindre chance», selon Rick Atkinson
» Mali : télécommunication djihadistes rudimentaire mais efficace…
» Combat de haute intensité. Que faut-il en penser ?
» 35ème RA et 35ème RAP. "Mourir en chantant" et "Droit devant"
» Colette DUVAL
» LES CODE-TALKERS RADIO NAVAJO
» C'ETAIT IL Y A 100 ANS au jour le jour (ou à peu près)