Bérets verts et zone rouge de M. Goya
Bérets verts et zone rouge de M. Goya
Michel Goya 13 mai 2019-05-15

Les Français ne dorment libres et en sécurité que parce que certains d’entre eux veillent sur le rempart.
Il y a parmi nous des hommes et des femmes qui ont accepté la vie difficile de ceux qui approchent volontairement la mort, à la fois reçue et donnée, afin de servir la patrie et de la défendre dans son entier comme dans ses parties, y compris les plus petites.
On l’oublie parfois, notamment lorsqu’il faut voter les budgets, mais la mission première de l’État, dépositaire de la force légitime, n’est pas de faire plaisir aux uns et aux autres mais de protéger tout le monde. Et quand on dit tout le monde cela inclut aussi les imprudents et les inconscients, adeptes du ski hors-piste ou d’acrobaties diverses, qui mettent en danger leur vie ainsi que par voie de conséquence celle de ceux qui viennent à leur secours.
Cela arrive tout le temps, c’est inévitable et peut-être même heureux. Les imprudents ne sont désignés ainsi que lorsqu’ils sont en difficulté, lorsqu’ils réussissent ils peuvent même passer pour audacieux. Je préfère pour ma part vivre dans une société où on va seul en mer, on escalade des montagnes et on tente des choses même stupides plutôt qu’une société de précaution partout. De fait, ces risques n’engagent quand même très largement que ceux qui provoquent ce qui constitue des accidents.
Ceux qui par leur imprudence font le jeu d’un ennemi méritent une mention spéciale, car ce faisant ils engagent bien plus que leur propre vie.
Nous sommes en guerre, non pas «contre le terrorisme», expression stupide, mais contre des organisations politiques armées qui nous veulent du mal. Ce n’est pas une guerre en dentelles qui ne concernerait que les princes et leurs mercenaires. Tout le monde y constitue une cible potentielle.
Tout le monde devrait donc se sentir concerné à plus forte raison lorsqu’on s’approche des zones de présence de cet ennemi….
On lira avec intérêt la suite de l’article sur le site de l’auteur :ICI
Avec ce dernier paragraphe :
Ces combattants rapprochés, ceux qui échangent le risque pour eux contre la vie pour les autres, ceux qui acceptent de pénétrer volontairement dans une bulle de violence au plus près de nos ennemis, sont un trésor. Comme l’air qu’on respire sans le voir, les nations ne survivent pas très longtemps sans eux. En même temps, ils n’ont jamais été aussi peu nombreux par rapport à la population qu’ils protègent.
Ils devraient donc faire l’objet de toutes les attentions.
Ce n’est pas toujours le cas.
À tout le moins, reconnaissons-les et pas seulement ceux qui tombent. Depuis une dizaine d’années, on honore ceux qui meurent au service de la France. C’est heureux et il n’était que temps.
Il est peut-être temps de considérer maintenant ceux qui tuent pour la France, sont toujours là et recommenceront demain s’il le faut.
Les Français sont désormais capables de citer le nom de héros morts, il serait bon qu’ils connaissent aussi le nom de héros qui vivent parmi eux.

Les Français ne dorment libres et en sécurité que parce que certains d’entre eux veillent sur le rempart.
Il y a parmi nous des hommes et des femmes qui ont accepté la vie difficile de ceux qui approchent volontairement la mort, à la fois reçue et donnée, afin de servir la patrie et de la défendre dans son entier comme dans ses parties, y compris les plus petites.
On l’oublie parfois, notamment lorsqu’il faut voter les budgets, mais la mission première de l’État, dépositaire de la force légitime, n’est pas de faire plaisir aux uns et aux autres mais de protéger tout le monde. Et quand on dit tout le monde cela inclut aussi les imprudents et les inconscients, adeptes du ski hors-piste ou d’acrobaties diverses, qui mettent en danger leur vie ainsi que par voie de conséquence celle de ceux qui viennent à leur secours.
Cela arrive tout le temps, c’est inévitable et peut-être même heureux. Les imprudents ne sont désignés ainsi que lorsqu’ils sont en difficulté, lorsqu’ils réussissent ils peuvent même passer pour audacieux. Je préfère pour ma part vivre dans une société où on va seul en mer, on escalade des montagnes et on tente des choses même stupides plutôt qu’une société de précaution partout. De fait, ces risques n’engagent quand même très largement que ceux qui provoquent ce qui constitue des accidents.
Ceux qui par leur imprudence font le jeu d’un ennemi méritent une mention spéciale, car ce faisant ils engagent bien plus que leur propre vie.
Nous sommes en guerre, non pas «contre le terrorisme», expression stupide, mais contre des organisations politiques armées qui nous veulent du mal. Ce n’est pas une guerre en dentelles qui ne concernerait que les princes et leurs mercenaires. Tout le monde y constitue une cible potentielle.
Tout le monde devrait donc se sentir concerné à plus forte raison lorsqu’on s’approche des zones de présence de cet ennemi….
On lira avec intérêt la suite de l’article sur le site de l’auteur :ICI
Avec ce dernier paragraphe :
Ces combattants rapprochés, ceux qui échangent le risque pour eux contre la vie pour les autres, ceux qui acceptent de pénétrer volontairement dans une bulle de violence au plus près de nos ennemis, sont un trésor. Comme l’air qu’on respire sans le voir, les nations ne survivent pas très longtemps sans eux. En même temps, ils n’ont jamais été aussi peu nombreux par rapport à la population qu’ils protègent.
Ils devraient donc faire l’objet de toutes les attentions.
Ce n’est pas toujours le cas.
À tout le moins, reconnaissons-les et pas seulement ceux qui tombent. Depuis une dizaine d’années, on honore ceux qui meurent au service de la France. C’est heureux et il n’était que temps.
Il est peut-être temps de considérer maintenant ceux qui tuent pour la France, sont toujours là et recommenceront demain s’il le faut.
Les Français sont désormais capables de citer le nom de héros morts, il serait bon qu’ils connaissent aussi le nom de héros qui vivent parmi eux.
LANG- Messages : 923
Date d'inscription : 09/12/2018
Age : 79
Localisation : Yonne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
» Jean Lartéguy : le dernier centurion
» La carlingue
» PETIT TRAITE DE SYMBOLIQUE MILITAIRE
» Le casque Adrian
» DU MYSTERE DES SIGLES MILITAIRES
» A table !!
» LA MARSEILLAISE
» Ne vous fiez pas aux apparences