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JUNKER 52 TOUCAN
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JUNKER 52 TOUCAN
Le Junker Ju 52 fit son premier vol en avril 1932. Bien que conçut à l’origine comme bombardier, il devait entrer en service comme transport de troupes pendant la guerre d’Espagne dans la «Légion Condor».

Cet appareil fut l’une des pièces maîtresse de l’échiquier allemand en 1939 . Il permit l’utilisation de parachutistes en hollande et en Belgique en mai 1940 qui se révélèrent déterminant pour la suite de la «Blietzkrieg» et de la Bataille de France. Ceux-ci contournant par voie des airs les obstacles terrestres où on les attendait.
L’occupation et la collaboration des dirigeants politiques et patronaux français aidant, en 1941, un accord est trouvé entre le troisième Reich et les vychistes. Les anciennes usines Amiot à Colombes construiront des Junkers 52/3m. 321 avions seront produits et remis à la Luftwaffe. Après la deuxième guerre mondiale, l’industrie aéronautique est à reconstruire, alors les avions capturés sont utilisés par notre Armée de l’Air.
Bien entendu, le Junkers 52 fait partie des avions récupérés, ces qualités n’étant plus à vanter, les usines Amiot devenues Ateliers Aéronautique de Colombes (AAC) vont continuer de construire les JU 52 sous l’appellation AAC1 Toucan, 415 avions furent produits. Le premier groupe de transport (GT 3/15) est formé au Bourget le 1er février 1945. Ce groupe sera composé pour moitié de JU 52 et de DC-3. L’avion sera encore une fois utilisé en guerre en Indochine et en Algérie.
Cet appareil, pourtant de conception dépassée, joua un rôle majeur en Indochine et marginal en Algérie. L’avion de transport qui permit au IIIe Reich de remporter quelques-unes de ses plus brillantes victoires militaires devint ainsi un auxiliaire de son pire ennemi, la France. Les paradoxes de l’Histoire ne manquent jamais de saveur... et de juste retour des choses... L’utilisation du Ju52 est toujours la même : Bonne à Tout Faire ! Transport, évacuation sanitaire, parachutage, mais aussi appui feu et bombardement.
Les junker Ju52 «Toucan» équipèrent ainsi les Groupes de Transport GT1/64 «Béarn», GT 2/62 «Franche Compté» et 3/64 «Tonkin» en Indochine. Les appareils de ces Groupes de Transport furent de tous les coups de 1946 à 1952 où ils furent alors remplacés progressivement par les C-47 «Dakotas» et ensuite par les Noratlas. L’armée de l’Air mais aussi la Marine Nationale, seront utilisatrices des Toucans.
La méthode de largage des paras en Junker était assez simple et rustique. Les appareils volaient en formation en «V» de trois avions, à une vitesse de 240 km/h. Au moment du lâcher des parachutistes, les Ju 52 «Toucan» se rapprochaient les uns des autres à une distance de 55 m et descendaient entre 300 et 120 m.
A cette altitude, la vitesse tombait à 160 km/h et le signal était donné aux hommes, qui commençaient alors à sauter par la portière latérale (très basse), leurs parachutes s’ouvrant à l’aide de sangles d’ouverture automatique (SOA). La chanson «En passant par la portière» y trouvent ses origines...
La « Tante Ju « laisse dans la mémoire de tout ceux qui l’ont approchée un souvenir inoubliable.
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