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Le médecin-colonel Robert YOUT
PARACHUTISTES MILITAIRES :: - LES RÉGIMENTS, UNITÉS, SERVICE DE SANTE :: MÉDECINS et CHIRURGIENS MILITAIRES
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Le médecin-colonel Robert YOUT
Vingt ans de médecine parachutiste (1955-1975) *
par Guillaume YOUT
Introduction
Le médecin-colonel Robert Yout est né le 15 juin 1930 d’un père ingénieur chimiste originaire de Beauvais (Picardie), Georges Yout, et d’une mère alsacienne, Ève Oelhoffen. Contre l’avis de son père, qui aurait aimé qu’il fût ingénieur, il décide de devenir médecin et choisit de passer le concours d’entrée à l’École du Service de Santé Militaire de Lyon où il s’engage le 16 octobre 1950.
C’est un grand sportif, il est rugbyman et membre de l’équipe de France de volley dans les années 1950. C’est d’ailleurs
au cours d’un tournoi sur la plage des Catalans à Marseille qu’il rencontre celle qui sera son épouse pendant 58 ans :
Marguerite Piclet. Celle-ci est la fille du médecin-colonel de la Marine, Émile Piclet (1) et la nièce du médecin-colonel
Hervé Floch, fondateur et directeur de l’Institut Pasteur de Cayenne (Guyane).
Ils auront cinq enfants. Le 25 novembre 1955, Robert Yout, ancien élève de l’École du Service de Santé Militaire et
diplômé de médecine coloniale, soutient sa thèse de doctorat en médecine intitulée Contribution à l’étude du mode d’action
des eaux thermales de Vichy. Il est alors affecté à l’École d’application du service de santé militaire à compter du 1er
décembre 1955.
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locatelli- Messages : 82
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Date d'inscription : 01/05/2017
Re: Le médecin-colonel Robert YOUT
Un document très intéressant.
Avec quelques épisodes particulièrement révélateurs d'une certaine époque.
Un exercice de survie disons "original" !
"...Quelques semaines après les Bouillouses, il expérimente la survie en conditions réelles, dans le désert de Mauritanie, sans savoir qu’il s’agit d’un exercice ! Ils partent à douze en avion pour un voyage en Afrique de l’Ouest. Après quelques heures de vol, on leur explique que l’avion a un problème technique et qu’ils doivent atterrir d’urgence.
Aucun terrain n’étant à proximité, il se pose sur une zone dégagée. Les douze hommes du 1er Choc et le matériel sont débarqués.
Les pilotes expliquent alors que, l’avion plus léger, ils pourront redécoller et aller chercher des secours, ce qu’ils font séance tenante. Les paras restent huit jours avec le peu d’eau et de ravitaillement dont ils disposent dans des conditions de survie extrêmement difficiles et c’est une caravane de dromadaires qui vient enfin les récupérer.
Il y avait un risque réel, mais dans ces unités d’élite c’était la règle du jeu. C’était une décision des autorités de la formation : ils étaient douze et un seul officier du groupe était au courant…"
Ce genre "d'exercice" est peut-être encore au goût du jour aujourd'hui dans certaines unités...
Avec quelques épisodes particulièrement révélateurs d'une certaine époque.
Un exercice de survie disons "original" !
"...Quelques semaines après les Bouillouses, il expérimente la survie en conditions réelles, dans le désert de Mauritanie, sans savoir qu’il s’agit d’un exercice ! Ils partent à douze en avion pour un voyage en Afrique de l’Ouest. Après quelques heures de vol, on leur explique que l’avion a un problème technique et qu’ils doivent atterrir d’urgence.
Aucun terrain n’étant à proximité, il se pose sur une zone dégagée. Les douze hommes du 1er Choc et le matériel sont débarqués.
Les pilotes expliquent alors que, l’avion plus léger, ils pourront redécoller et aller chercher des secours, ce qu’ils font séance tenante. Les paras restent huit jours avec le peu d’eau et de ravitaillement dont ils disposent dans des conditions de survie extrêmement difficiles et c’est une caravane de dromadaires qui vient enfin les récupérer.
Il y avait un risque réel, mais dans ces unités d’élite c’était la règle du jeu. C’était une décision des autorités de la formation : ils étaient douze et un seul officier du groupe était au courant…"
Ce genre "d'exercice" est peut-être encore au goût du jour aujourd'hui dans certaines unités...
Blu- Invité
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