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Episode II, 30 mois chez Bigeard
Episode II, 30 mois chez Bigeard
G2
La guerre éclate en Algérie, Ben Bella
Brièvement, l'Algérie en 1954/1955
Alors que l'Indochine est un fiasco pour nos troupe qui reviennent moralement et physiquement meurtris, sans aucun espoir de retour dans ce pays ou ils ont tant souffert.
En Algérie,dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, c'est la « Toussaint rouge », insurrection organisée par le FLN. 70 attentats font entendent leurs déflagrations principalement dans les Aurès . On déplore 8 morts et 4 blessés.
C'est le début de la rébellion et de la guerre d'indépendance. principalement des musulmans. Dans les Aurès, aux gorges de Tighanimines, un jeune couple d'instituteurs, Guy et Jeanine Monnerot, ainsi qu 'un Caïd, Hadj Sadok sont sortis d'un car, les deux ont été abattus et la jeune femme survivra à ses graves blessures.
Ces attentats ont pourtant eu très peu de retentissement dans l'opinion française et la presse en métropole. En Algérie, alors que la population ne suit pas le FLN nouvellement créé, attentats et meurtres sont perpétrés sur des personnes, d'abord des musulmans, puis des Européens.
Au moment des événements de la Toussaint rouge, la 25e DIAP(1) à Pau était en cours de formation sous les ordres du colonel Ducourneau, remplaçant du général Gilles, alors malade. Pour combler le manque d'effectif vraiment utilisables sur le terrain, en ces débuts d'événements, deux bataillons du 18e RIPC arriverons aussitôt en Algérie où ils seront placés sous le commandement du colonel Ducourneau. Deux autres bataillons arriveront de Bayonne.
Ces premières unités formeront un groupement aéroporté (GAP) sous les ordres du colonel Ducourneau.
La 1er demi-brigade de Commandos Parachutistes quitta Vannes-Meucon( centre de formation des bataillons parachutistes coloniaux pour l'Indochine), pour s'installer à Bayonne et Mont-Marsan.
En 1954 le lieutenant-colonel Fourcade pris le commandement de la 1er DBCCP de Bayonne et mis sur pied en novembre, ces deux bataillons nommés « Blizzard ».
En Algérie: montée en puissance du terrorisme.
La situation en Algérie.
Malgré les mesures prises, la situation continuait à se dégrader dans les Aurès, mais aussi dans l'ensemble du Département. Tous les effectifs du général Cherrière, grand patron de l'armée en Algérie avaient été déversés dans le Sud Constantinois.
Après quelques succès remportés par les paras du colonel Ducourneau, l'armée du général Cherrière était retournée dans sa routine. Ce général avait voulu écraser la rébellion au rouleau compresseur, impressionner les populations pour réduire les un peu plus de trois cent rebelles armés.
D'extraordinaires moyen avaient été utilisés; unités blindées, chars, des régiments incapables de quitter la route plus de 24 heures, liés à leur ravitaillement; l'armée française en ce début de 1955, était incapable d'obtenir des résultats positifs. Les pertes de l'armée en trois mois ont été de 114 tués et blessés, pour 208 suspects hors de combat. Ces actions ont aussi eu pour résultat de jeter des populations dans les bras du FLN.
31 mars 1955: état d'urgence dans les Aurès et en Kabylie.
Pour le seul mois d'avril, 200 attentats sont commis, ils passeront à 1000 en fin d'année 1955
26 avril 1955: la zone de Constantine passa sous commandement militaire.
En mai 1955, commencèrent des émeutes et massacres d'Européens; les effectifs de l'armée sont portés à 100 000 .
En août, dans le constantinois, et particulièrement à El Halia des émeutes se déclencheront durant trois jours et feront 171 morts parmi les Européens, 200 tués chez les musulmans, dont le neveu de Ferhat Abbas, ainsi que 24 militaires. Les émeutes finies, les hommes de l'ALN s'éclipseront en laissant une population musulmane face à la répression brutale qui suivit; but recherché par Zighout chef du FLN de la région et ses adjoints; diviser la population.
Sans l'union avec les Kabyles, hommes de terrain dans un pays de montagnes, pépinière des futurs grands combattants, bastion naturel dans un décor rude et presque inaccessible aux troupes non entraînées aux marches, vivant dans la nature, dormant dans la montagne par des températures glaciales avec peu de confort ou inexistant, le FLN dans cette action retournera à son avantage la population Kabyle.
La guerre éclate en Algérie, Ben Bella
Brièvement, l'Algérie en 1954/1955
Alors que l'Indochine est un fiasco pour nos troupe qui reviennent moralement et physiquement meurtris, sans aucun espoir de retour dans ce pays ou ils ont tant souffert.
En Algérie,dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, c'est la « Toussaint rouge », insurrection organisée par le FLN. 70 attentats font entendent leurs déflagrations principalement dans les Aurès . On déplore 8 morts et 4 blessés.
C'est le début de la rébellion et de la guerre d'indépendance. principalement des musulmans. Dans les Aurès, aux gorges de Tighanimines, un jeune couple d'instituteurs, Guy et Jeanine Monnerot, ainsi qu 'un Caïd, Hadj Sadok sont sortis d'un car, les deux ont été abattus et la jeune femme survivra à ses graves blessures.
Ces attentats ont pourtant eu très peu de retentissement dans l'opinion française et la presse en métropole. En Algérie, alors que la population ne suit pas le FLN nouvellement créé, attentats et meurtres sont perpétrés sur des personnes, d'abord des musulmans, puis des Européens.
Au moment des événements de la Toussaint rouge, la 25e DIAP(1) à Pau était en cours de formation sous les ordres du colonel Ducourneau, remplaçant du général Gilles, alors malade. Pour combler le manque d'effectif vraiment utilisables sur le terrain, en ces débuts d'événements, deux bataillons du 18e RIPC arriverons aussitôt en Algérie où ils seront placés sous le commandement du colonel Ducourneau. Deux autres bataillons arriveront de Bayonne.
Ces premières unités formeront un groupement aéroporté (GAP) sous les ordres du colonel Ducourneau.
La 1er demi-brigade de Commandos Parachutistes quitta Vannes-Meucon( centre de formation des bataillons parachutistes coloniaux pour l'Indochine), pour s'installer à Bayonne et Mont-Marsan.
En 1954 le lieutenant-colonel Fourcade pris le commandement de la 1er DBCCP de Bayonne et mis sur pied en novembre, ces deux bataillons nommés « Blizzard ».
En Algérie: montée en puissance du terrorisme.
La situation en Algérie.
Malgré les mesures prises, la situation continuait à se dégrader dans les Aurès, mais aussi dans l'ensemble du Département. Tous les effectifs du général Cherrière, grand patron de l'armée en Algérie avaient été déversés dans le Sud Constantinois.
Après quelques succès remportés par les paras du colonel Ducourneau, l'armée du général Cherrière était retournée dans sa routine. Ce général avait voulu écraser la rébellion au rouleau compresseur, impressionner les populations pour réduire les un peu plus de trois cent rebelles armés.
D'extraordinaires moyen avaient été utilisés; unités blindées, chars, des régiments incapables de quitter la route plus de 24 heures, liés à leur ravitaillement; l'armée française en ce début de 1955, était incapable d'obtenir des résultats positifs. Les pertes de l'armée en trois mois ont été de 114 tués et blessés, pour 208 suspects hors de combat. Ces actions ont aussi eu pour résultat de jeter des populations dans les bras du FLN.
31 mars 1955: état d'urgence dans les Aurès et en Kabylie.
Pour le seul mois d'avril, 200 attentats sont commis, ils passeront à 1000 en fin d'année 1955
26 avril 1955: la zone de Constantine passa sous commandement militaire.
En mai 1955, commencèrent des émeutes et massacres d'Européens; les effectifs de l'armée sont portés à 100 000 .
En août, dans le constantinois, et particulièrement à El Halia des émeutes se déclencheront durant trois jours et feront 171 morts parmi les Européens, 200 tués chez les musulmans, dont le neveu de Ferhat Abbas, ainsi que 24 militaires. Les émeutes finies, les hommes de l'ALN s'éclipseront en laissant une population musulmane face à la répression brutale qui suivit; but recherché par Zighout chef du FLN de la région et ses adjoints; diviser la population.
Sans l'union avec les Kabyles, hommes de terrain dans un pays de montagnes, pépinière des futurs grands combattants, bastion naturel dans un décor rude et presque inaccessible aux troupes non entraînées aux marches, vivant dans la nature, dormant dans la montagne par des températures glaciales avec peu de confort ou inexistant, le FLN dans cette action retournera à son avantage la population Kabyle.
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