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La Peur.
La Peur.
La PEUR : Un vaste programme !
Avoir peur de l’eau, des araignées…
Avoir peur de sauter du haut de la poutre d’équilibre d’un parcours du risque…
Ou d’un avion, voire d’une tour…
Cette peur est finalement « commune », on a tous des moments où nous avons peur.
Au combat, seuls ceux qui ont été dans les conditions peuvent en parler. Souvent d’ailleurs, ils n’en parlent pas.
Certains textes nous permettent de nous faire une idée même si rien ne vaut le vécu…
Le soldat par définition cohabite avec la peur. Il s’entraine pour essayer de la maitriser. Au feu peut-il s’y habituer ?
Un article de Michel Goya du vendredi 29 janvier 2021
Extrait :
Avec le temps et l’expérience, la peur ne disparaît jamais complètement, mais elle est atténuée et devient largement inconsciente. Elle devient la peur utile qui tient sa sensibilité toujours en éveil et déclenche les actes automatiques salvateurs tout en conservant le libre usage de ses facultés intellectuelles. L’appréciation du risque est devenue une science. Paul Lintier, artilleur en 1914 décrit ainsi ce processus d’accoutumance et d’adaptation :
D’abord le danger est un inconnu… on sue, on tremble… l’imagination l’amplifie. On ne raisonne pas… par la suite on discerne. La fumée est inoffensive. Le sifflement de l’obus sert à prévoir sa direction. On ne tend plus le dos vainement ; on ne s’abrite qu’à bon escient. Le danger ne nous domine plus, on le domine. Tout est là. […] Chaque jour nous entraîne au courage. À connaître les mêmes dangers, la bête humaine se cabre moins. Les nerfs ne trépident plus. L’effort conscient et continu pour atteindre à la maîtrise de soi agit à la longue. C’est toute la bravoure militaire. On ne naît pas brave : on le devient.
Cette accoutumance est relativement rapide. Il suffit, pour ceux qui survivent, d’une vingtaine de jours de combat d’intensité moyenne. Une analyse statistique réalisée par Herbert Weiss avait montré en 1966 que la probabilité d’être abattu en combat aérien était divisée par deux après chaque engagement.
Pour autant, l’apprentissage du combat sous le feu est aussi une accumulation de stress…
Suite et Texte complet à lire sur son site :
La voie de l'épée: Ce que la peur fait à l'être (lavoiedelepee.blogspot.com)
Avoir peur de l’eau, des araignées…
Avoir peur de sauter du haut de la poutre d’équilibre d’un parcours du risque…
Ou d’un avion, voire d’une tour…
Cette peur est finalement « commune », on a tous des moments où nous avons peur.
Au combat, seuls ceux qui ont été dans les conditions peuvent en parler. Souvent d’ailleurs, ils n’en parlent pas.
Certains textes nous permettent de nous faire une idée même si rien ne vaut le vécu…
Le soldat par définition cohabite avec la peur. Il s’entraine pour essayer de la maitriser. Au feu peut-il s’y habituer ?
Ce que la peur fait à l'être
(Extrait de Sous le feu-La mort comme hypothèse de travail)Un article de Michel Goya du vendredi 29 janvier 2021
Extrait :
Avec le temps et l’expérience, la peur ne disparaît jamais complètement, mais elle est atténuée et devient largement inconsciente. Elle devient la peur utile qui tient sa sensibilité toujours en éveil et déclenche les actes automatiques salvateurs tout en conservant le libre usage de ses facultés intellectuelles. L’appréciation du risque est devenue une science. Paul Lintier, artilleur en 1914 décrit ainsi ce processus d’accoutumance et d’adaptation :
D’abord le danger est un inconnu… on sue, on tremble… l’imagination l’amplifie. On ne raisonne pas… par la suite on discerne. La fumée est inoffensive. Le sifflement de l’obus sert à prévoir sa direction. On ne tend plus le dos vainement ; on ne s’abrite qu’à bon escient. Le danger ne nous domine plus, on le domine. Tout est là. […] Chaque jour nous entraîne au courage. À connaître les mêmes dangers, la bête humaine se cabre moins. Les nerfs ne trépident plus. L’effort conscient et continu pour atteindre à la maîtrise de soi agit à la longue. C’est toute la bravoure militaire. On ne naît pas brave : on le devient.
Cette accoutumance est relativement rapide. Il suffit, pour ceux qui survivent, d’une vingtaine de jours de combat d’intensité moyenne. Une analyse statistique réalisée par Herbert Weiss avait montré en 1966 que la probabilité d’être abattu en combat aérien était divisée par deux après chaque engagement.
Pour autant, l’apprentissage du combat sous le feu est aussi une accumulation de stress…
Suite et Texte complet à lire sur son site :
La voie de l'épée: Ce que la peur fait à l'être (lavoiedelepee.blogspot.com)
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La Peur
Le général De Gaulle disait:
-" Un héros, c'est un gars qui a eu peur, qui a pissé dans son froc mais qui a fait son travail"
-" Un héros, c'est un gars qui a eu peur, qui a pissé dans son froc mais qui a fait son travail"
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