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Où allons-nous ?
Où allons-nous ?
A l’heure où l’on se pose des questions sur notre présence au Sahel…
Que certaines informations laissent à penser que nous pourrions « soutenir » d’autres pays atteint par le virus djiadiste… ( opex360 : Paris envisage d'apporter une aide militaire au Mozambique, aux prises avec l'État islamique en Afrique centrale | Zone Militaire (opex360.com) )
Je me suis demandé où nous étions…
Et, curieusement, quelqu’un dont le nom ne m’était pas inconnu, est venu s’inviter…
Inviter est un » gros » mot. Connu à l’époque de l’arrivée flamboyante de la « rose », cet homme, cet écrivain ne faisait pas partie de mes références…
Oui, chacun ses références.
Cela dit, cette « non référence » a fait l’objet d’une information sur le site de l’ASAF. Site qui n’est pas spécialement amateur de certaines « roses »…
Mais, et oui je persiste, cet écrivain dit une certaine vérité.
Comme d’autres, je suis sensible à certaines vérités pourvu qu’elles soient la caractéristique d’un souci d’honnêteté.
Il m’est venu, en lisant ce texte, comme un air que les plus anciens doivent connaitre…
D’abord quelques mots « déplacés peut-être…
La voilà la blanche hermine
Vive la mouette et l'ajonc
La voilà la blanche hermine
Vive fougère et clissons
Où aller vous camarades
Avec vos fusils chargés?
Nous tendrons des embuscades
Vient rejoindre notre armée
Et puis ceux-là, qui correspondraient peut-être un peu plus…
Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié
D'abord on le tue
Puis on s'habitue
On lui coupe la langue on le dit fou à lier
Après sans problèmes
Parle le deuxième
Le premier qui dit la vérité
Il doit être exécuté.
Alors, pour vous laisser la liberté de vous faire votre propre idée, je vous invite à lire ce texte de Régis Debray repris par l’ASAF :
SITUATION. La France du XXIe siècle face à la guerre : L’éternel retour des mêmes erreurs (asafrance.fr)
La France du XXIe siècle face à la guerre : L’éternel retour des mêmes erreurs
Posté le lundi 11 janvier 2021
Extrait :
...
« ... Que verrait cet ingénu en se penchant sur la France guerroyant vaillamment en Afrique ? D’abord, qu’un cher et vieux pays pour lequel la mort de deux soldats en opération est un traumatisme national, avec un discours présidentiel et une émouvante cérémonie, est parvenu, dans sa société civile, à un point de sa trajectoire historique et à un degré de civilisation tels qu’il est pour lui déraisonnable de faire la guerre, où que ce soit.
En 14-18, une journée à 1 000 tués sur le front était une bonne journée et, à 10 000, dans une offensive, une mauvaise journée. Pour la première fois depuis deux siècles, la France est gouvernée par une génération qui n’a pas connu de guerre, civile, mondiale ou coloniale. Pour nos jeunes managers, enfants gâtés de l’histoire, les soldats sont des fonctionnaires en poste, tenus à des règles comptables, même si nos volontaires ont, eux, une plus haute idée de leur mission.
Quand, de notre côté, rien ne vaut la vie et qu’en face la vie ne vaut rien, mieux vaudrait assigner à un service public (non encore privatisé), des taches moins exposées : psychologiques - patrouiller en ville -, technologiques - robotiser -, et plus urgentes - la cyberguerre…. »
Que certaines informations laissent à penser que nous pourrions « soutenir » d’autres pays atteint par le virus djiadiste… ( opex360 : Paris envisage d'apporter une aide militaire au Mozambique, aux prises avec l'État islamique en Afrique centrale | Zone Militaire (opex360.com) )
Je me suis demandé où nous étions…
Et, curieusement, quelqu’un dont le nom ne m’était pas inconnu, est venu s’inviter…
Inviter est un » gros » mot. Connu à l’époque de l’arrivée flamboyante de la « rose », cet homme, cet écrivain ne faisait pas partie de mes références…
Oui, chacun ses références.
Cela dit, cette « non référence » a fait l’objet d’une information sur le site de l’ASAF. Site qui n’est pas spécialement amateur de certaines « roses »…
Mais, et oui je persiste, cet écrivain dit une certaine vérité.
Comme d’autres, je suis sensible à certaines vérités pourvu qu’elles soient la caractéristique d’un souci d’honnêteté.
Il m’est venu, en lisant ce texte, comme un air que les plus anciens doivent connaitre…
D’abord quelques mots « déplacés peut-être…
La voilà la blanche hermine
Vive la mouette et l'ajonc
La voilà la blanche hermine
Vive fougère et clissons
Où aller vous camarades
Avec vos fusils chargés?
Nous tendrons des embuscades
Vient rejoindre notre armée
Et puis ceux-là, qui correspondraient peut-être un peu plus…
Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié
D'abord on le tue
Puis on s'habitue
On lui coupe la langue on le dit fou à lier
Après sans problèmes
Parle le deuxième
Le premier qui dit la vérité
Il doit être exécuté.
Alors, pour vous laisser la liberté de vous faire votre propre idée, je vous invite à lire ce texte de Régis Debray repris par l’ASAF :
SITUATION. La France du XXIe siècle face à la guerre : L’éternel retour des mêmes erreurs (asafrance.fr)
La France du XXIe siècle face à la guerre : L’éternel retour des mêmes erreurs
Posté le lundi 11 janvier 2021
Extrait :
...
« ... Que verrait cet ingénu en se penchant sur la France guerroyant vaillamment en Afrique ? D’abord, qu’un cher et vieux pays pour lequel la mort de deux soldats en opération est un traumatisme national, avec un discours présidentiel et une émouvante cérémonie, est parvenu, dans sa société civile, à un point de sa trajectoire historique et à un degré de civilisation tels qu’il est pour lui déraisonnable de faire la guerre, où que ce soit.
En 14-18, une journée à 1 000 tués sur le front était une bonne journée et, à 10 000, dans une offensive, une mauvaise journée. Pour la première fois depuis deux siècles, la France est gouvernée par une génération qui n’a pas connu de guerre, civile, mondiale ou coloniale. Pour nos jeunes managers, enfants gâtés de l’histoire, les soldats sont des fonctionnaires en poste, tenus à des règles comptables, même si nos volontaires ont, eux, une plus haute idée de leur mission.
Quand, de notre côté, rien ne vaut la vie et qu’en face la vie ne vaut rien, mieux vaudrait assigner à un service public (non encore privatisé), des taches moins exposées : psychologiques - patrouiller en ville -, technologiques - robotiser -, et plus urgentes - la cyberguerre…. »
LANG- ADMINISTRATEUR
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Date d'inscription : 09/12/2018
Age : 79
Localisation : Yonne
Re: Où allons-nous ?
Tout est dit dans le lien "ASAF" ...
La France ne changera pas , imbue de ses cultures, avec les "conducteurs" qui sont les siens... :
" Pour la première fois depuis deux siècles, la France est gouvernée par une génération qui n’a pas connu de guerre, civile, mondiale ou coloniale. Pour nos jeunes managers, enfants gâtés de l’histoire, les soldats sont des fonctionnaires en poste, tenus à des règles comptables, même si nos volontaires ont, eux, une plus haute idée de leur mission. "
C'est une très saine analyse, qui me convient sur le fond et sur la forme !
Donc, héritier de nos passés, nous n'avons pas beaucoup de chance de passer encore une fois à coté "d'une souillure de l'histoire" , au même titre que les USA ou la Russie qui se sont embourbés dans ce genre de situation ....
Quand : " rien ne vaut la vie et qu’en face la vie ne vaut rien", il va nous etre trés difficile " d 'aider "...
l'histoire mondiale , nous enseigne que très souvent, un peuple qui se bat pour son indépendance, sa liberté ou ses idées, obtient beaucoup ... parfois même tout !
" McNamara, l’ancien ordonnateur de la « guerre du Vietnam », a fait ses comptes dix ans après (le temps qu’il faut à un adulte pour parvenir à l’âge de raison). « Nous ne connaissions rien du Vietnam et de son peuple. Nous n’étions pas chez nous et nous ne pouvions que perdre cette guerre d’indépendance, malgré notre formidable supériorité militaire. Et notre théorie des dominos était fausse (si le Vietnam tombe, toute l’Asie s’écroule)
La France ne changera pas , imbue de ses cultures, avec les "conducteurs" qui sont les siens... :
" Pour la première fois depuis deux siècles, la France est gouvernée par une génération qui n’a pas connu de guerre, civile, mondiale ou coloniale. Pour nos jeunes managers, enfants gâtés de l’histoire, les soldats sont des fonctionnaires en poste, tenus à des règles comptables, même si nos volontaires ont, eux, une plus haute idée de leur mission. "
C'est une très saine analyse, qui me convient sur le fond et sur la forme !
Donc, héritier de nos passés, nous n'avons pas beaucoup de chance de passer encore une fois à coté "d'une souillure de l'histoire" , au même titre que les USA ou la Russie qui se sont embourbés dans ce genre de situation ....
Quand : " rien ne vaut la vie et qu’en face la vie ne vaut rien", il va nous etre trés difficile " d 'aider "...
l'histoire mondiale , nous enseigne que très souvent, un peuple qui se bat pour son indépendance, sa liberté ou ses idées, obtient beaucoup ... parfois même tout !
" McNamara, l’ancien ordonnateur de la « guerre du Vietnam », a fait ses comptes dix ans après (le temps qu’il faut à un adulte pour parvenir à l’âge de raison). « Nous ne connaissions rien du Vietnam et de son peuple. Nous n’étions pas chez nous et nous ne pouvions que perdre cette guerre d’indépendance, malgré notre formidable supériorité militaire. Et notre théorie des dominos était fausse (si le Vietnam tombe, toute l’Asie s’écroule)
66-2B- Messages : 79
Points : 6331
Réputation : 3044
Date d'inscription : 28/09/2020
Age : 73
Localisation : Auvergne
Re: Où allons-nous ?
Un article intéressant avec quelques « vérités ».
Ma première réaction a été de regretter que ce soit un « astéroïde de gauche » (d’une taille importante) qui soit l’auteur de ces « vérités ». De cette gauche qui a toujours été très douée pour démolir les valeurs que nous sommes quelques-uns à défendre (encore !). Mais bon, le lieu n’est pas une tribune politique alors je n’irai pas plus loin.
Régis Debray s’exprime avec clarté et après tout beaucoup ont été des admirateurs de Che Guevara même des gens sincères…
Il résume très bien le processus.
Les trois phases : L’euphorie, La morosité et L’organisation en sous-main du retour à la maison
Et pour conclure : « La page sera tournée sans mot dire. »
Je rajouterais : … car on sait que les morts sont silencieux. C’est la raison pour laquelle, il y a « des gens » qui donnent la parole à ces morts « pour rien » et rappellent que l’Histoire ne doit pas être écrite selon l’humeur du moment… (Et pourtant, c’est devenu la mode !)
Je ne sais pas si Régis Debray approuve mon complément.
Il devrait pourtant s’y intéresser.
Que pense-t-il de ce maire qui débaptise une rue ou de cette autre (Maire de Saint-Seurin-sur-l’Isle 33660) qui détruit des stèles du général Salan…
Passons.
Oui, Régis Debray écrit ce que beaucoup pensent. C’est le propre des intellectuels et des philosophes de nous éclairer mais tous ne sont pas sans arrières pensées...
Si Debray dit la vérité… doit-il être exécuté ?
Je laisse à chacun le soin d’y réfléchir en conscience… intime.
En ce qui concerne la citation de Mac Namara, j’émettrais une petite nuance. Autant je pense que c’est vrai pour l’intervention des USA (Vietnam ou autre théâtre d’intervention) autant je crois qu’il y a une différence avec la France. Nous ne sommes pas aussi « étrangers » qu’eux dans certaines parties du monde.
L’Asie ou l’Afrique ne sont pas des pays inconnus et parfois nous avons des liens très forts avec les populations. C’est peut-être pourquoi nos soldats se sont souvent sentis impliqués dans ces conflits… A tort dira-t-on aujourd’hui…
Toujours est-il que pour les américains cela a toujours été une arrivée dans un pays totalement inconnu. Ils « faisaient le job » comme on dit aujourd’hui. On ne peut pas dire que la réussite ait été au bout. Politiquement c’est un échec. Des échecs…
Et pour les militaires américains ?
C’est ce qui m’inquiète un peu avec nos interventions actuelles au Sahel.
Nos soldats font le job.
Comme les américains ? Un job avec des morts…
Ce n’est plus l’armée d’Algérie ni celle de la guerre froide…
Qu’est-elle devenue ?
Ma première réaction a été de regretter que ce soit un « astéroïde de gauche » (d’une taille importante) qui soit l’auteur de ces « vérités ». De cette gauche qui a toujours été très douée pour démolir les valeurs que nous sommes quelques-uns à défendre (encore !). Mais bon, le lieu n’est pas une tribune politique alors je n’irai pas plus loin.
Régis Debray s’exprime avec clarté et après tout beaucoup ont été des admirateurs de Che Guevara même des gens sincères…
Il résume très bien le processus.
Les trois phases : L’euphorie, La morosité et L’organisation en sous-main du retour à la maison
Et pour conclure : « La page sera tournée sans mot dire. »
Je rajouterais : … car on sait que les morts sont silencieux. C’est la raison pour laquelle, il y a « des gens » qui donnent la parole à ces morts « pour rien » et rappellent que l’Histoire ne doit pas être écrite selon l’humeur du moment… (Et pourtant, c’est devenu la mode !)
Je ne sais pas si Régis Debray approuve mon complément.
Il devrait pourtant s’y intéresser.
Que pense-t-il de ce maire qui débaptise une rue ou de cette autre (Maire de Saint-Seurin-sur-l’Isle 33660) qui détruit des stèles du général Salan…
Passons.
Oui, Régis Debray écrit ce que beaucoup pensent. C’est le propre des intellectuels et des philosophes de nous éclairer mais tous ne sont pas sans arrières pensées...
Si Debray dit la vérité… doit-il être exécuté ?
Je laisse à chacun le soin d’y réfléchir en conscience… intime.
En ce qui concerne la citation de Mac Namara, j’émettrais une petite nuance. Autant je pense que c’est vrai pour l’intervention des USA (Vietnam ou autre théâtre d’intervention) autant je crois qu’il y a une différence avec la France. Nous ne sommes pas aussi « étrangers » qu’eux dans certaines parties du monde.
L’Asie ou l’Afrique ne sont pas des pays inconnus et parfois nous avons des liens très forts avec les populations. C’est peut-être pourquoi nos soldats se sont souvent sentis impliqués dans ces conflits… A tort dira-t-on aujourd’hui…
Toujours est-il que pour les américains cela a toujours été une arrivée dans un pays totalement inconnu. Ils « faisaient le job » comme on dit aujourd’hui. On ne peut pas dire que la réussite ait été au bout. Politiquement c’est un échec. Des échecs…
Et pour les militaires américains ?
C’est ce qui m’inquiète un peu avec nos interventions actuelles au Sahel.
Nos soldats font le job.
Comme les américains ? Un job avec des morts…
Ce n’est plus l’armée d’Algérie ni celle de la guerre froide…
Qu’est-elle devenue ?
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