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Ecoles de Saint Cyr Coëtquidan : projet « ESCC - 2030 »
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Ecoles de Saint Cyr Coëtquidan : projet « ESCC - 2030 »
« Affronter demain ce qui n’a jamais été. »

PRÉFACE du général commandant les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan
« L’avenir, tu n’as point à le prévoir, mais à le permettre » écrivait Saint-Exupéry. Imaginer ce qui caractérisera les conflits à venir est une obsession du chef militaire, confronté à la responsabilité de préparer aujourd’hui ceux qui combattront demain.
Le sujet prend naturellement l’allure d’un défi à relever aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC), où il s’agit de former les chefs qui décideront du sort de la bataille et, peut-être, du pays tout entier. L’ambition du projet « ESCC - 2030 » est de permettre à l’armée de Terre de disposer de ces chefs, en se fixant comme horizon d’étude le moment où nos jeunes élèves-officiers seront capitaines, à la tête d’unités élémentaires « Scorpion », disposant des équipements d’une armée de premier rang ; • leur permettre de passer d’un théâtre d’engagement à l’autre, sans préavis ;
• leur permettre de se montrer aussi à l’aise en France qu’à l’étranger, dans un engagement rapide et victorieux ou dans un conflit long et incertain ;
• leur permettre de maîtriser une technologie complexe autant que de s’en passer ;
• leur permettre enfin de prendre des décisions qui engageront la vie de leurs hommes, d’autres hommes, et la leur. Et de l’assumer.
Ce qui attend aujourd’hui ces jeunes Français aspirant à devenir officiers n’est finalement ni anodin ni surprenant. Le métier de soldat n’a jamais changé de finalité, ni perdu de son sens, la violence et la guerre n’étant pas subitement devenues vestiges de l’Histoire. Qui le nierait encore ?
Que la pratique de la guerre mute très rapidement sous nos yeux constitue en revanche une évidence. La diversification des menaces, leur multiplication accélérée et leur durcissement sont indiscutables.
Nos jeunes officiers seront immanquablement confrontés demain à des défis – techniques, humains, moraux - impitoyables. Partant de ce constat, « ESCC 2030 » postule que le caractère du jeune officier de demain mérite aujourd’hui une attention accrue, autant que ses compétences. Acquérir ces dernières est naturellement un préalable, mais tremper les caractères participe du même élan, qui considère l’individu dans sa globalité, pour lui donner la maturité, la légitimité et la confiance en lui, indispensables au regard des responsabilités exorbitantes auquel il aspire, dans un environnement de plus en plus difficile à saisir. Avec le même souci de cohérence, le projet considère comme une exigence première de renforcer la cohésion unissant les différentes origines de recrutement de l’École, dont la diversité accrue est exemplaire.
Un officier est d’autant plus solide qu’il fait corps avec ses camarades. Être officier n’est pas qu’un métier. C’est toujours un choix de vie. Noble parce que le chef est au service de sa mission et de ses subordonnés. Exigeant parce qu’il ne s’appartient donc plus tout à fait. En s’adaptant aux défis du monde, les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ne changent finalement rien à leur vocation originelle. Elles sont par excellence le lieu où l’individu choisit de placer sa vie au service de la collectivité, et où l’esprit du Commandement se forge. Elles doivent le rester.
Général de division Patrick COLLET
Dossier à lire sur fichier PDF ci-joint.
Sommaire :

« Il s’agit de faire de vous des hommes prêts à affronter ce qui n’a jamais été. » (Paul VALERY)
Le courage est une vertu qui s’organise, qui vit et meurt, qu’il faut entretenir comme les fusils » (André MALRAUX)

PRÉFACE du général commandant les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan
« L’avenir, tu n’as point à le prévoir, mais à le permettre » écrivait Saint-Exupéry. Imaginer ce qui caractérisera les conflits à venir est une obsession du chef militaire, confronté à la responsabilité de préparer aujourd’hui ceux qui combattront demain.
Le sujet prend naturellement l’allure d’un défi à relever aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC), où il s’agit de former les chefs qui décideront du sort de la bataille et, peut-être, du pays tout entier. L’ambition du projet « ESCC - 2030 » est de permettre à l’armée de Terre de disposer de ces chefs, en se fixant comme horizon d’étude le moment où nos jeunes élèves-officiers seront capitaines, à la tête d’unités élémentaires « Scorpion », disposant des équipements d’une armée de premier rang ; • leur permettre de passer d’un théâtre d’engagement à l’autre, sans préavis ;
• leur permettre de se montrer aussi à l’aise en France qu’à l’étranger, dans un engagement rapide et victorieux ou dans un conflit long et incertain ;
• leur permettre de maîtriser une technologie complexe autant que de s’en passer ;
• leur permettre enfin de prendre des décisions qui engageront la vie de leurs hommes, d’autres hommes, et la leur. Et de l’assumer.
Ce qui attend aujourd’hui ces jeunes Français aspirant à devenir officiers n’est finalement ni anodin ni surprenant. Le métier de soldat n’a jamais changé de finalité, ni perdu de son sens, la violence et la guerre n’étant pas subitement devenues vestiges de l’Histoire. Qui le nierait encore ?
Que la pratique de la guerre mute très rapidement sous nos yeux constitue en revanche une évidence. La diversification des menaces, leur multiplication accélérée et leur durcissement sont indiscutables.
Nos jeunes officiers seront immanquablement confrontés demain à des défis – techniques, humains, moraux - impitoyables. Partant de ce constat, « ESCC 2030 » postule que le caractère du jeune officier de demain mérite aujourd’hui une attention accrue, autant que ses compétences. Acquérir ces dernières est naturellement un préalable, mais tremper les caractères participe du même élan, qui considère l’individu dans sa globalité, pour lui donner la maturité, la légitimité et la confiance en lui, indispensables au regard des responsabilités exorbitantes auquel il aspire, dans un environnement de plus en plus difficile à saisir. Avec le même souci de cohérence, le projet considère comme une exigence première de renforcer la cohésion unissant les différentes origines de recrutement de l’École, dont la diversité accrue est exemplaire.
Un officier est d’autant plus solide qu’il fait corps avec ses camarades. Être officier n’est pas qu’un métier. C’est toujours un choix de vie. Noble parce que le chef est au service de sa mission et de ses subordonnés. Exigeant parce qu’il ne s’appartient donc plus tout à fait. En s’adaptant aux défis du monde, les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ne changent finalement rien à leur vocation originelle. Elles sont par excellence le lieu où l’individu choisit de placer sa vie au service de la collectivité, et où l’esprit du Commandement se forge. Elles doivent le rester.
Général de division Patrick COLLET
Dossier à lire sur fichier PDF ci-joint.
Sommaire :

« Il s’agit de faire de vous des hommes prêts à affronter ce qui n’a jamais été. » (Paul VALERY)
Le courage est une vertu qui s’organise, qui vit et meurt, qu’il faut entretenir comme les fusils » (André MALRAUX)
- Fichiers joints
CASTOR2- Messages : 219
Date d'inscription : 14/10/2019
Age : 74
Localisation : Centre
Re: Ecoles de Saint Cyr Coëtquidan : projet « ESCC - 2030 »
Bonjour.
Le travail pour loi , l'Honneur comme guide .
Un bonne partie de la population française ferait bien de réfléchir à cette phrase.
En tout cas merci pour le partage du sujet.
Le travail pour loi , l'Honneur comme guide .
Un bonne partie de la population française ferait bien de réfléchir à cette phrase.
En tout cas merci pour le partage du sujet.
Dernière édition par WILLIS le Mar 8 Sep - 19:14, édité 1 fois (Raison : Correction)
lémovice- Invité
Re: Ecoles de Saint Cyr Coëtquidan : projet « ESCC - 2030 »
En complément, l'article publié par l'ASAF avec en pièce jointe le discours de Florence Parly.
ASAF extraits :
"... C’est un détail, mais quand les élèves arrivent, on leur prend désormais leur téléphone portable...
... L’autorité passera par le terrain : dès janvier 2021, pour trois mois, les jeunes « cyrards » devront, au simple grade de sergent, encadrer les jeunes recrues des centres de formation initiale des militaires du rang. « On va ainsi leur ouvrir les oreilles, leur rabattre leur caquet et les confronter à leurs limites, explique le directeur, car ils vont tomber sur des gens qui n’obéiront pas forcément et comprendront qu’ils ne sont pas déjà les grands chefs qu’ils pensaient être. » Autre révolution, des activités d’entraînement militaire communes aux trois filières d’officiers seront organisées sur le terrain. Pour ceux qui, rejoignant l’élite, se voient en demi-dieux une fois gagnées les plumes de leur képi bleu, les temps changent, assure-t-on à l’école.
L’intelligence reposera sur « une lecture critique des événements » et « une recherche du débat ». L’humanité, elle, appellera plus d’heures de cours de philosophie, d’éthique et d’histoire militaire. L’idée sera de donner aux futurs cadres de « la souplesse intellectuelle » et de la « culture », pour enchaîner des opérations militaires très différentes les unes des autres, et pour travailler en coalition avec des forces étrangères...."
Texte complet ICI
ASAF extraits :
"... C’est un détail, mais quand les élèves arrivent, on leur prend désormais leur téléphone portable...
... L’autorité passera par le terrain : dès janvier 2021, pour trois mois, les jeunes « cyrards » devront, au simple grade de sergent, encadrer les jeunes recrues des centres de formation initiale des militaires du rang. « On va ainsi leur ouvrir les oreilles, leur rabattre leur caquet et les confronter à leurs limites, explique le directeur, car ils vont tomber sur des gens qui n’obéiront pas forcément et comprendront qu’ils ne sont pas déjà les grands chefs qu’ils pensaient être. » Autre révolution, des activités d’entraînement militaire communes aux trois filières d’officiers seront organisées sur le terrain. Pour ceux qui, rejoignant l’élite, se voient en demi-dieux une fois gagnées les plumes de leur képi bleu, les temps changent, assure-t-on à l’école.
L’intelligence reposera sur « une lecture critique des événements » et « une recherche du débat ». L’humanité, elle, appellera plus d’heures de cours de philosophie, d’éthique et d’histoire militaire. L’idée sera de donner aux futurs cadres de « la souplesse intellectuelle » et de la « culture », pour enchaîner des opérations militaires très différentes les unes des autres, et pour travailler en coalition avec des forces étrangères...."
Texte complet ICI
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CASTOR2- Messages : 219
Date d'inscription : 14/10/2019
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