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Femmes journalistes et photographes en Indochine
Femmes journalistes et photographes en Indochine
Brigitte Friang (1924 – 2011)

« Madame parachute ». (Surnom donné par le 1er BPVN)
Brigitte Friang, correspondante de guerre, Grand Officier de la LH et de l’ONM, rosette de la Résistance, Croix de guerre 39-45 et des TOE
À l’âge de 19 ans, elle entre dans un réseau militaire d’action lié au BCRA de Londres, chargée d’organiser des parachutages dans la région Ouest. Arrêtée par la Gestapo, grièvement blessée, torturée, elle est déportée à Ravensbrück.
Elle part en Indochine où elle accompagne les commandos de parachutistes en opération (elle obtient son brevet de saut militaire), et se rend notamment dans le camp retranché de Diên Biên Phu dans l’attente d’une bataille décisive avec les forces du Việt Minh, mais ne peut assister à la phase finale en raison de son identité de femme. Elle raconte son expérience dans Les Fleurs du ciel (1955).
« Brigitte Friang avait sauté sur Dien Bien PHU en novembre 1953, avec le 5ème bataillon parachutiste vietnamien lors de l’opération « Castor ». Comme certains l’ayant connue là-bas l’ont écrit, bien que petite par la taille, elle fut l’une des grandes dames de l’Indo, ô combien respectée dans le CEFEO ! ». Elle accompagnera le bataillon Bréchignac (II/1 RCP) le 23 11 dans sa mission de prise de contact avec les éléments thaï se repliant de Lai Cau.
A Hanoï, le 14 mars 1954, au lendemain de la 1ère attaque qui avait vu la disparition de Béatrice, elle demanda de sauter avec les bataillons de paras de renfort, sans succès.
Attaché au SPI (Service Presse Information), ses articles sortiront dans des publications « civiles » Samedi soir, Ke Parisien libéré, Indochine Sud-Est asiatique

La parachutiste repliant son parachute : 21 novembre 1953 ; photographe Daniel Camus : Elle a effectué 6 sauts opérationnels dont celui de Tu Le avec le bataillon Bigeard

La journaliste du magazine Indochine Sud Est asiatique


Une patrouille de chasseurs-bombardiers Bearcat est intervenue de nuit sur les crêtes alentour Dien Bien Phu qu’occupent déjà quatre divisions vietminh. Mais la piste d’atterrissage est encore intacte. Le commandant Jacques Guérin (à gauche) un de ses camarades de réseau de la résistance, fait à Brigitte Friang, avec le capitaine Claude Payen, son rapport non-officiel de mission (Photo Daniel Camus) [Brigitte Friang, 1979. Regarde-toi qui meurs, Page 130]

La journaliste Brigitte Friang à Dien Bien Phu lors de l’opération Castor, 21 novembre 1953 (collection Mauchamp / Mémorial Indochine 1945 – 1954 page 165)
Eliane Jughon

Information du Souvenir Français
Pierre Lucas, président du Comité d’Entente des Association Patriotiques de La Garenne-Colombes nous fait part du décès d’Eliane Jughon, le 9 février 2013 à l’âge de 87 ans.
Dès sa jeunesse, elle avait participé à l’accueil des enfants déportés lors de leur retour en France. Engagée volontaire en Indochine en qualité d’opérateur cinéma, elle avait ensuite participé à la récupération des prisonniers libérés des camps du Vietminh. Puis, elle avait rejoint l’Algérie et servit au sein du Service Social des Armées.
Elle quitta l’Armée avec le grade de sergent-chef.
A La Garenne, elle créa la “mini-school’’ chargée d’enseigner l’anglais aux tous petits. Elle était officier dans l’Ordre national du Mérite et avait publié un livre « Trente Centimes » (éditions Lettres du Monde).

Arrivée de L.C.M. (Landing Craft Materiel) à Hanoï et débarquement de prisonniers libérés, en présence d’Eliane Jughon, opératrice de cinéma en Indochine, participant au rapatriement des prisonniers : 28 août 1954 ; photographes Georges Liron et Jacques Lussan.

Eliane Jughon et vraisemblablement Daniel Camus, à sa libération
Source dossier B. Potel

« Madame parachute ». (Surnom donné par le 1er BPVN)
Brigitte Friang, correspondante de guerre, Grand Officier de la LH et de l’ONM, rosette de la Résistance, Croix de guerre 39-45 et des TOE
À l’âge de 19 ans, elle entre dans un réseau militaire d’action lié au BCRA de Londres, chargée d’organiser des parachutages dans la région Ouest. Arrêtée par la Gestapo, grièvement blessée, torturée, elle est déportée à Ravensbrück.
Elle part en Indochine où elle accompagne les commandos de parachutistes en opération (elle obtient son brevet de saut militaire), et se rend notamment dans le camp retranché de Diên Biên Phu dans l’attente d’une bataille décisive avec les forces du Việt Minh, mais ne peut assister à la phase finale en raison de son identité de femme. Elle raconte son expérience dans Les Fleurs du ciel (1955).
« Brigitte Friang avait sauté sur Dien Bien PHU en novembre 1953, avec le 5ème bataillon parachutiste vietnamien lors de l’opération « Castor ». Comme certains l’ayant connue là-bas l’ont écrit, bien que petite par la taille, elle fut l’une des grandes dames de l’Indo, ô combien respectée dans le CEFEO ! ». Elle accompagnera le bataillon Bréchignac (II/1 RCP) le 23 11 dans sa mission de prise de contact avec les éléments thaï se repliant de Lai Cau.
A Hanoï, le 14 mars 1954, au lendemain de la 1ère attaque qui avait vu la disparition de Béatrice, elle demanda de sauter avec les bataillons de paras de renfort, sans succès.
Attaché au SPI (Service Presse Information), ses articles sortiront dans des publications « civiles » Samedi soir, Ke Parisien libéré, Indochine Sud-Est asiatique

La parachutiste repliant son parachute : 21 novembre 1953 ; photographe Daniel Camus : Elle a effectué 6 sauts opérationnels dont celui de Tu Le avec le bataillon Bigeard

La journaliste du magazine Indochine Sud Est asiatique


Une patrouille de chasseurs-bombardiers Bearcat est intervenue de nuit sur les crêtes alentour Dien Bien Phu qu’occupent déjà quatre divisions vietminh. Mais la piste d’atterrissage est encore intacte. Le commandant Jacques Guérin (à gauche) un de ses camarades de réseau de la résistance, fait à Brigitte Friang, avec le capitaine Claude Payen, son rapport non-officiel de mission (Photo Daniel Camus) [Brigitte Friang, 1979. Regarde-toi qui meurs, Page 130]

La journaliste Brigitte Friang à Dien Bien Phu lors de l’opération Castor, 21 novembre 1953 (collection Mauchamp / Mémorial Indochine 1945 – 1954 page 165)
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Eliane Jughon

Information du Souvenir Français
Pierre Lucas, président du Comité d’Entente des Association Patriotiques de La Garenne-Colombes nous fait part du décès d’Eliane Jughon, le 9 février 2013 à l’âge de 87 ans.
Dès sa jeunesse, elle avait participé à l’accueil des enfants déportés lors de leur retour en France. Engagée volontaire en Indochine en qualité d’opérateur cinéma, elle avait ensuite participé à la récupération des prisonniers libérés des camps du Vietminh. Puis, elle avait rejoint l’Algérie et servit au sein du Service Social des Armées.
Elle quitta l’Armée avec le grade de sergent-chef.
A La Garenne, elle créa la “mini-school’’ chargée d’enseigner l’anglais aux tous petits. Elle était officier dans l’Ordre national du Mérite et avait publié un livre « Trente Centimes » (éditions Lettres du Monde).

Arrivée de L.C.M. (Landing Craft Materiel) à Hanoï et débarquement de prisonniers libérés, en présence d’Eliane Jughon, opératrice de cinéma en Indochine, participant au rapatriement des prisonniers : 28 août 1954 ; photographes Georges Liron et Jacques Lussan.

Eliane Jughon et vraisemblablement Daniel Camus, à sa libération
Source dossier B. Potel
CASTOR2- Histoire et Mémoire
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Date d'inscription : 14/10/2019
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Re: Femmes journalistes et photographes en Indochine
Merci pour ce sujet fort intéressant et ma foi peu connu.
Landero Mathias- Invité
Re: Femmes journalistes et photographes en Indochine
Oui vraiment ,on un peu trop souvent de certains et beaucoup-beaucoup moins d'autres qui valent par le courage remarquable d'être connus plus souvent !! Merci
junker- Messages : 496
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