Rechercher
Derniers sujets
Petites annonces
Pas d'annonces disponibles.
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 43 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 2 Invisibles et 41 Invités :: 1 Moteur de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 257 le Mar 2 Juin - 23:31
Statistiques
Nous avons 506 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est POUPARDIN
Nos membres ont posté un total de 5786 messages dans 1916 sujets
Pourquoi les présidents français sont si attachés au Liban ?
Pourquoi les présidents français sont si attachés au Liban ?
Emmanuel Macron est au Liban, au chevet de Beyrouth meurtris par une double explosion. Avant lui, plusieurs présidents français s'y étaient rendus. Histoire d'une relation forte entre les deux pays.
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 6 août 2020
«Le Liban n'est pas seul». La réaction d'Emmanuel Macron ne s'est pas fait attendre. Immédiatement après la double explosion qui a ravagé le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise, le président exprimait sur twitter sa compassion pour les victimes et annonçait l'aide de la France : « La France se tient aux côtés du Liban. Toujours. Des secours et moyens français sont en cours d'acheminement sur place ». Certains, à l'instar de Jean-Yves Le Drian n'hésitent pas à qualifier le Liban de pays «plus qu'ami, un pays frère».
Une relation historique
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l'empire Ottoman est dépecé et plusieurs nouveaux États sont créés sur ses décombres. Dont le Liban. En 1920 La France obtient de la Société des Nations, l'ancêtre de l'ONU, un « mandat». Autrement dit, le Liban devient un protectorat de la France, au même titre que la Syrie. Les armées françaises s'installent dans la région. Le commandant Charles de Gaulle, y vivra d'ailleurs entre 1929 et 1931.
En 1941, une triste page de l'histoire de France s'y déroule, des Français se battent contre d'autres Français. Pendant la Seconde Guerre mondiale, toute la région du Proche-Orient est convoitée. Le pays du cèdre ne fait pas exception. Il reste aux mains du pouvoir vichyste mais la France libre du Général de Gaulle veut récupérer ce bout de territoire stratégique. Seul moyen d'y parvenir, la force.
Le pays obtient son indépendance en 1943. Depuis, si la relation s'est distendue entre la France et la Syrie, autre protectorat, il n'en est pas de même avec le Liban. Les liens entre les deux pays, culturels, politiques mais aussi humain sont toujours très forts. Et une importante communauté vit en France, estimé à plus de 35 000 personnes selon l'INSEE.
Des présidents au chevet du Liban
Avant Emmanuel Macron, qui sera le premier chef d'État étranger à se rendre à Beyrouth jeudi, deux jours après les explosions qui ont ravagé la ville, plusieurs chefs d'État français se sont rendus au chevet du Liban après des attentats ou des crises meurtrières.
Première visite d'un président français depuis l'indépendance du pays en 1943, François Mitterrand s'y rend le 23 octobre 1983, dans les heures qui suivent l'attentat suicide contre le «Drakkar», le quartier général du contingent français de la Force multinationale, dans lequel sont morts 58 parachutistes français. «Au Liban, la France reste et restera fidèle à son histoire et à ses engagements». Le but de cette visite éclair: rendre hommage aux victimes et exprimer sa solidarité aux soldats de la force multinationale.
Le 16 février 2005, Jacques Chirac effectue une visite privée de près de huit heures au Liban pour présenter ses condoléances à la famille de l'ancien Premier ministre libanais, son ami personnel Rafic Hariri, assassiné deux jours plus tôt dans un attentat à l'explosif dans la capitale.
En juin 2008, c'est au tour de Nicolas Sarkozy d'effectuer une brève visite à Beyrouth, où il appelle les Libanais à la réconciliation et au dialogue après une crise politique entre la majorité antisyrienne soutenue par les pays occidentaux et l'opposition menée par le Hezbollah, qui avait dégénéré en mai en violences meurtrières. Outre un tête-à-tête avec le président Michel Sleimane, Nicolas Sarkozy rencontre également des dirigeants de 14 partis libanais, y compris le Hezbollah.
Dernière visite avant celle de Macron, en avril 2016, François Hollande effectue une «visite de travail» , où il salue «la solidarité exceptionnelle» des Libanais envers les réfugiés syriens qui ont fui le conflit sanglant dans leur pays depuis 2011. Il visite un camp de réfugiés syriens et promet le versement de «100 millions d'euros dans les trois prochaines années» pour aider le Liban à faire face à l'afflux de réfugiés.
_________________
« La France n’est plus que silence. Elle est perdue quelque part dans la nuit, tous feux éteints, comme un navire. Sa conscience et sa vie spirituelle se sont ramassées dans son épaisseur » (Antoine de Saint-Exupéry)
LOUSTIC- Messages : 83
Points : 10240
Réputation : 2644
Date d'inscription : 30/04/2019
Age : 60
Localisation : Vimines
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
» Sommes-nous prêt pour un conflit majeur ?
» LA MARSEILLAISE
» Ce jour-là. 25 février 1948 Le coup de Prague
» Pierre DECKEUR
» Une devise "Par le ciel, pour servir"
» 10 juillet 1943, opération Husky
» Mali. Vidéo sur Takuba
» 20 juillet 1969