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Parachutistes : Tradition de sacrifices et de sacrifiés ?
Parachutistes : Tradition de sacrifices et de sacrifiés ?
Envoyés là où ça va mal, largués pour sauver une situation désespérée, sacrifiés car ils sont souvent la dernière cartouche…
Généralement, ils ont un parachute de secours mais pas toujours. Quand ils sortent, ils sont seuls ; ils sont tout seuls mais arrivés au sol ils sont plusieurs…
Que dire de plus ?
Parfois, certains évoquent ces « gens » qui avaient tout à perdre sauf le courage et l’esprit de camaraderie…
Des fois c’est un coup de gueule…
Extrait d’un texte de Pierre Leuliette
…Déçus ¬ c'est peu dire ¬ les 22000 Fallschirmjägers de Student qui plongèrent, en 1941, de leurs JU 52 parmi les mortels flocons blancs de la DCA britannique sur des canons Bofor en alerte. Ils prirent, certes, ce jour-là, la Crète aux Anglais, leur faisant 10000 prisonniers et 6700 tués ou blessés. Mais quelle victoire amère ! Trois mille deux cent cinquante morts et 3400 blessés allemands, c'était cher payé. Contre eux : 40000 hommes étaient là. Les Renseignement de Canaris n'en prévoyaient que 3 ou 4000. Das ist krieg !
... Déçus, horriblement, de même, en 1944, les 35000 parachutistes américains et anglais d'Arnhem quand ils virent la situation se retourner comme un sablier. Student ¬ encore lui ! ¬ les attendait. A son tour. Ils ne s'y attendaient pas. Treize mille tués, blessés, disparus US et Britishes ! Sanglant cafouillage. Paras versus paras. Affrontements sans merci. Mortelle erreur de Montgomery, trop soucieux de sa promotion et jaloux de Patton. Les anciens d'Indo se souviennent de la RC4 : « la Rue Sans Joie » ; Taylor, l'américain, appellera la route d'Eindhoven à Grave, « la Route de l'Enfer ». Comme celle du « Fer », elle était coupée.
… Déçus, encore, toujours, les quelque 12000 bérets rouges et verts de Dien-Bien-Phu, en 1954, vite réduits à 3000. Un dernier carré, ces 3000, engloutis, les armes à la main, après 56 jours de combats, dans la marée jaune de centaines de milliers de Viets et de Chinois « rouges ». Plus de 5000 blessés, quelque 4000 tués et disparus parachutistes ! Honneur et fidélité Sang et honneur. Encore des équations sans inconnue.
… Et déçus, nous aussi, les paras du 2ème RPC de 1956, en Egypte. Le 5 novembre, à 7 heures, surgissant de Chypre, nous n'étions que 487 à sauter chez les pharaons sur une D.Z. ingrate, marécageuse, pleine de trous (providentiels, eux). Mission : faire face à tout ce qui se présente, investir tout ce qui bouge ou ne bouge pas.
Beau moment alors même que notre extermination personnelle est de l'ordre du possible. Nasser a 5 divisions, 100 chars, 300 avions, 100 de combat Poker ! « Dieu ne joue pas aux dés », dit Einstein. Les paras, si. Tous les espoirs ou désespoirs sont ainsi permis comme tout était déjà possible ¬le pire inclus¬ en 1944 pour Conan quand il sauta, à la tête des S.A.S. français, le 5 juin, sur les arrières de l'ennemi (allemand), la veille d' « Overlord » et du grand Jour « J » du Débarquement (américain) en Normandie. Dans la brise moyen-orientale et marine, dans le ciel trop clair d'Egypte, nous n'étions, donc, que 487 à plonger casqués, ce petit matin-là mais de 150 mètres alors que le minimum autorisé est de 180.
Ainsi, le risque de « dérive » ne devait-il s'avérer que politique…
(Source gazette)
… un coup de gueule oui…
Généralement, ils ont un parachute de secours mais pas toujours. Quand ils sortent, ils sont seuls ; ils sont tout seuls mais arrivés au sol ils sont plusieurs…
Que dire de plus ?
Parfois, certains évoquent ces « gens » qui avaient tout à perdre sauf le courage et l’esprit de camaraderie…
Des fois c’est un coup de gueule…
Extrait d’un texte de Pierre Leuliette
…Déçus ¬ c'est peu dire ¬ les 22000 Fallschirmjägers de Student qui plongèrent, en 1941, de leurs JU 52 parmi les mortels flocons blancs de la DCA britannique sur des canons Bofor en alerte. Ils prirent, certes, ce jour-là, la Crète aux Anglais, leur faisant 10000 prisonniers et 6700 tués ou blessés. Mais quelle victoire amère ! Trois mille deux cent cinquante morts et 3400 blessés allemands, c'était cher payé. Contre eux : 40000 hommes étaient là. Les Renseignement de Canaris n'en prévoyaient que 3 ou 4000. Das ist krieg !
... Déçus, horriblement, de même, en 1944, les 35000 parachutistes américains et anglais d'Arnhem quand ils virent la situation se retourner comme un sablier. Student ¬ encore lui ! ¬ les attendait. A son tour. Ils ne s'y attendaient pas. Treize mille tués, blessés, disparus US et Britishes ! Sanglant cafouillage. Paras versus paras. Affrontements sans merci. Mortelle erreur de Montgomery, trop soucieux de sa promotion et jaloux de Patton. Les anciens d'Indo se souviennent de la RC4 : « la Rue Sans Joie » ; Taylor, l'américain, appellera la route d'Eindhoven à Grave, « la Route de l'Enfer ». Comme celle du « Fer », elle était coupée.
… Déçus, encore, toujours, les quelque 12000 bérets rouges et verts de Dien-Bien-Phu, en 1954, vite réduits à 3000. Un dernier carré, ces 3000, engloutis, les armes à la main, après 56 jours de combats, dans la marée jaune de centaines de milliers de Viets et de Chinois « rouges ». Plus de 5000 blessés, quelque 4000 tués et disparus parachutistes ! Honneur et fidélité Sang et honneur. Encore des équations sans inconnue.
… Et déçus, nous aussi, les paras du 2ème RPC de 1956, en Egypte. Le 5 novembre, à 7 heures, surgissant de Chypre, nous n'étions que 487 à sauter chez les pharaons sur une D.Z. ingrate, marécageuse, pleine de trous (providentiels, eux). Mission : faire face à tout ce qui se présente, investir tout ce qui bouge ou ne bouge pas.
Beau moment alors même que notre extermination personnelle est de l'ordre du possible. Nasser a 5 divisions, 100 chars, 300 avions, 100 de combat Poker ! « Dieu ne joue pas aux dés », dit Einstein. Les paras, si. Tous les espoirs ou désespoirs sont ainsi permis comme tout était déjà possible ¬le pire inclus¬ en 1944 pour Conan quand il sauta, à la tête des S.A.S. français, le 5 juin, sur les arrières de l'ennemi (allemand), la veille d' « Overlord » et du grand Jour « J » du Débarquement (américain) en Normandie. Dans la brise moyen-orientale et marine, dans le ciel trop clair d'Egypte, nous n'étions, donc, que 487 à plonger casqués, ce petit matin-là mais de 150 mètres alors que le minimum autorisé est de 180.
Ainsi, le risque de « dérive » ne devait-il s'avérer que politique…
(Source gazette)
… un coup de gueule oui…
LANG- ADMINISTRATEUR
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Date d'inscription : 09/12/2018
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