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Ce jour-là : du 1er au 3 aout 1944 la bataille de Maison Blanche
Ce jour-là : du 1er au 3 aout 1944 la bataille de Maison Blanche
Un article créé à partir d’une information d’Ouest France (source Otosan) et complété avec wikipédia
Ill y a 76 ans, trois jours avant que Rennes ne soit libérée, une rude bataille oppose les Américains aux Allemands, au lieu-dit Maison-Blanche, au sud de Betton du 1er au 3 aout 1944.

(Photo ouest France)
Comme chaque année, la Ville et l’Union des anciens combattants (UNC) grégorienne invitent à venir se recueillir face à la stèle érigée en hommage aux soldats tombés pendant cette terrible et destructrice bataille de Maison-Blanche. « Nous avons insisté, cette année, pour avoir la présence des habitants de Maison-Blanche, invite Marcel Baron, le président de l’UNC, fait chevalier de l’Ordre national du Mérite en 2014. Nous serions ravis de les accueillir. »
Car il est important de se souvenir. Fin juillet 1944, après le Débarquement de Normandie, l’opération Cobra est lancée et une partie des troupes américaines, à laquelle on a confié la Libération de la Bretagne, réussit la percée d’Avranches, le 31 juillet. Dès le lendemain, les premiers éléments de la 4e Division blindée, commandée par le général Wood, arrivent à Maison-Blanche.
Tous les ans, Saint-Grégoire et les Anciens combattants commémorent cette bataille de Maison-Blanche, qui se déroula du 1er au 3 août 1944. « Et qui précéda la Libération de Rennes », insiste Marcel Baron
On pourra bien entendu lire cet épisode de Maison Blanche sur Ouest France ICI.
Mais également sur Wikipédia ICI
Extrait Wikipédia:
…Le 1er août 1944, alors que les Américains viennent de libérer Avranches, la progression d'un fer de lance de la 4th Armored Division ( 4e division blindée) est entravée à 15 heures par une unité de DCA allemande au lieu-dit Maison-Blanche à Saint-Grégoire. Les six canons de 88 mm et les deux canons de 20 mm de la batterie mixte mettent hors de combat, par des tirs tendus, onze chars Sherman et trois autochenilles, tuant 50 soldats, en blessant 20 et 20 autres sont capturés. L'Église Saint-Laurent au nord servant d'observatoire aux artilleurs allemands est détruite...
Encart Ouest France :


( Les deux photos sont d' ouest France)
Extrait de l’article d’aujourd’hui d’Ouest France :
...des éléments de la colonne américaine se retrouvent face aux huit canons d’une batterie allemande de défense antiaérienne, installée entre des fermes.
Les Américains sont prévenus grâce aux renseignements donnés par Jean Chasles, un garçon du pays âgé alors de 23 ans : mieux vaut contourner l’obstacle et filer vers Rennes par la route de Fougères. Mais le conseil du petit Français ne pèse pas lourd.
Comptant peut-être sur un effet de surprise, l’officier américain, le colonel Bruce C. Clarke (*), se fait conduire à la batterie et rencontre le commandant allemand qui refuse de se rendre. Dans la foulée, les canons antiaériens sont pointés sur les chars Sherman, alignés en colonne. Un véritable tir aux pigeons !
(*) Le général Bruce Cooper Clarke, né le 29 avril 1901 à Adams (État de New York) et mort le 17 mars 1988, est un commandant de la Continental Army Command de 1958 à 1960 et le commandant de la 7e armée des États-Unis de 1960 à 1962. Il a également commandé la United States Army Pacific à partir de décembre 1954 jusqu'à avril 1956.

L'artillerie américaine pilonne alors la ville de Rennes.
Le 2 août, en raison de problèmes de communication dans l'État-major américain et de l'absence d'infanterie disponible pour pénétrer dans la ville, aucune progression n'est faite et le major-général John Shirley Wood fait contourner Rennes par l'ouest avec ses groupes de combat A et B, descendant jusqu'à Châteaubriant mais il est contraint de s'orienter vers Vannes et Lorient alors qu'il souhaitait remonter sur Angers en direction de Paris.
Ce coup d'arrêt devant Rennes a deux conséquences néfastes : le 3 au matin les Allemands font partir un train de 800 résistants et résistantes et de 400 prisonniers alliés en direction de l'Allemagne et, dans la nuit du 3 au 4 août, le colonel Eugen König reçoit l'autorisation du général Paul Hausser, commandant la VIIe armée, d'évacuer la ville en cours d'encerclement, non sans avoir fait sauter la plupart des ponts le 4 vers 5 heures. Les servants des batteries de DCA allemandes évacuent après les avoir mises hors de service.
Au soir du 3 août, des éléments de la 8e division d'infanterie US avaient lancé un assaut contre la ville dans le secteur des Gantelles. Le 4 au matin, des soldats du 13e régiment d'infanterie de la 8e division pénètrent en ville vers 9h00 sans rencontrer de résistance.
Le 3 août 1944 en fin d'après-midi, la mairie de Rennes avait été prise par la Résistance, sous les ordres du général Le Vigan, et Yves Milon nommé président de la délégation spéciale. Sa maîtrise de l’anglais, nécessaire aux relations avec l’armée américaine, aurait été un atout décisif à sa nomination à ce poste. Le maire vichyste, René Patay et ses adjoints et secrétaires sont évincés. Les Allemands tentent de mettre feu au bâtiment mais celui-ci est rapidement maîtrisé. Le 4 août, le résistant Victor Pierre Le Gorgeu prend ses fonctions de Commissaire de la République institué par le Gouvernement provisoire de la République française, installé par Pierre Herbart (qui obtient de la part des Américains l'arrêt des bombardements inutiles sur la ville). Henri Fréville a organisé avec Jean Marin la prise de possession de la radio et de la presse.
Le général de Gaulle a ainsi réussi à mettre en place son administration dans la première grande ville libérée de France, évitant la mise en place d'un gouvernement militaire allié dans les territoires occupés, l'AMGOT : Allied Military Government in Occupied Territories.
Les unités dispersées sous le commandement du colonel Eugen König vont battre en retraite vers Saint-Nazaire. Lors de leur retraite, plusieurs combats les opposent aux FFI et aux Américains car les zones environnantes avaient déjà été libérées. 60 soldats allemands sont ainsi tués et 130 autres blessés au total entre le 4 et le 6 août 1944…

Ill y a 76 ans, trois jours avant que Rennes ne soit libérée, une rude bataille oppose les Américains aux Allemands, au lieu-dit Maison-Blanche, au sud de Betton du 1er au 3 aout 1944.

(Photo ouest France)
Comme chaque année, la Ville et l’Union des anciens combattants (UNC) grégorienne invitent à venir se recueillir face à la stèle érigée en hommage aux soldats tombés pendant cette terrible et destructrice bataille de Maison-Blanche. « Nous avons insisté, cette année, pour avoir la présence des habitants de Maison-Blanche, invite Marcel Baron, le président de l’UNC, fait chevalier de l’Ordre national du Mérite en 2014. Nous serions ravis de les accueillir. »
Car il est important de se souvenir. Fin juillet 1944, après le Débarquement de Normandie, l’opération Cobra est lancée et une partie des troupes américaines, à laquelle on a confié la Libération de la Bretagne, réussit la percée d’Avranches, le 31 juillet. Dès le lendemain, les premiers éléments de la 4e Division blindée, commandée par le général Wood, arrivent à Maison-Blanche.
Tous les ans, Saint-Grégoire et les Anciens combattants commémorent cette bataille de Maison-Blanche, qui se déroula du 1er au 3 août 1944. « Et qui précéda la Libération de Rennes », insiste Marcel Baron
On pourra bien entendu lire cet épisode de Maison Blanche sur Ouest France ICI.
Mais également sur Wikipédia ICI
Extrait Wikipédia:
…Le 1er août 1944, alors que les Américains viennent de libérer Avranches, la progression d'un fer de lance de la 4th Armored Division ( 4e division blindée) est entravée à 15 heures par une unité de DCA allemande au lieu-dit Maison-Blanche à Saint-Grégoire. Les six canons de 88 mm et les deux canons de 20 mm de la batterie mixte mettent hors de combat, par des tirs tendus, onze chars Sherman et trois autochenilles, tuant 50 soldats, en blessant 20 et 20 autres sont capturés. L'Église Saint-Laurent au nord servant d'observatoire aux artilleurs allemands est détruite...
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Encart Ouest France :


( Les deux photos sont d' ouest France)
Extrait de l’article d’aujourd’hui d’Ouest France :
...des éléments de la colonne américaine se retrouvent face aux huit canons d’une batterie allemande de défense antiaérienne, installée entre des fermes.
Les Américains sont prévenus grâce aux renseignements donnés par Jean Chasles, un garçon du pays âgé alors de 23 ans : mieux vaut contourner l’obstacle et filer vers Rennes par la route de Fougères. Mais le conseil du petit Français ne pèse pas lourd.
Comptant peut-être sur un effet de surprise, l’officier américain, le colonel Bruce C. Clarke (*), se fait conduire à la batterie et rencontre le commandant allemand qui refuse de se rendre. Dans la foulée, les canons antiaériens sont pointés sur les chars Sherman, alignés en colonne. Un véritable tir aux pigeons !
(*) Le général Bruce Cooper Clarke, né le 29 avril 1901 à Adams (État de New York) et mort le 17 mars 1988, est un commandant de la Continental Army Command de 1958 à 1960 et le commandant de la 7e armée des États-Unis de 1960 à 1962. Il a également commandé la United States Army Pacific à partir de décembre 1954 jusqu'à avril 1956.

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Suite de Wikipédia.L'artillerie américaine pilonne alors la ville de Rennes.
Le 2 août, en raison de problèmes de communication dans l'État-major américain et de l'absence d'infanterie disponible pour pénétrer dans la ville, aucune progression n'est faite et le major-général John Shirley Wood fait contourner Rennes par l'ouest avec ses groupes de combat A et B, descendant jusqu'à Châteaubriant mais il est contraint de s'orienter vers Vannes et Lorient alors qu'il souhaitait remonter sur Angers en direction de Paris.
Ce coup d'arrêt devant Rennes a deux conséquences néfastes : le 3 au matin les Allemands font partir un train de 800 résistants et résistantes et de 400 prisonniers alliés en direction de l'Allemagne et, dans la nuit du 3 au 4 août, le colonel Eugen König reçoit l'autorisation du général Paul Hausser, commandant la VIIe armée, d'évacuer la ville en cours d'encerclement, non sans avoir fait sauter la plupart des ponts le 4 vers 5 heures. Les servants des batteries de DCA allemandes évacuent après les avoir mises hors de service.
Au soir du 3 août, des éléments de la 8e division d'infanterie US avaient lancé un assaut contre la ville dans le secteur des Gantelles. Le 4 au matin, des soldats du 13e régiment d'infanterie de la 8e division pénètrent en ville vers 9h00 sans rencontrer de résistance.
Le 3 août 1944 en fin d'après-midi, la mairie de Rennes avait été prise par la Résistance, sous les ordres du général Le Vigan, et Yves Milon nommé président de la délégation spéciale. Sa maîtrise de l’anglais, nécessaire aux relations avec l’armée américaine, aurait été un atout décisif à sa nomination à ce poste. Le maire vichyste, René Patay et ses adjoints et secrétaires sont évincés. Les Allemands tentent de mettre feu au bâtiment mais celui-ci est rapidement maîtrisé. Le 4 août, le résistant Victor Pierre Le Gorgeu prend ses fonctions de Commissaire de la République institué par le Gouvernement provisoire de la République française, installé par Pierre Herbart (qui obtient de la part des Américains l'arrêt des bombardements inutiles sur la ville). Henri Fréville a organisé avec Jean Marin la prise de possession de la radio et de la presse.
Le général de Gaulle a ainsi réussi à mettre en place son administration dans la première grande ville libérée de France, évitant la mise en place d'un gouvernement militaire allié dans les territoires occupés, l'AMGOT : Allied Military Government in Occupied Territories.
Les unités dispersées sous le commandement du colonel Eugen König vont battre en retraite vers Saint-Nazaire. Lors de leur retraite, plusieurs combats les opposent aux FFI et aux Américains car les zones environnantes avaient déjà été libérées. 60 soldats allemands sont ainsi tués et 130 autres blessés au total entre le 4 et le 6 août 1944…

CASTOR2- Histoire et Mémoire
- Messages : 208
Points : 14627
Réputation : 6261
Date d'inscription : 14/10/2019
Age : 74
Localisation : Centre
Re: Ce jour-là : du 1er au 3 aout 1944 la bataille de Maison Blanche
Un petit complément trouvé sur wiki rennes
Compte rendu américain sur le combat de Maison Blanche
« ... Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul.
En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler.
Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et couraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs le capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...]
Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35e blindée l’emporta et les neutralisa." Témoignage de Jimmie Leach .
Ce témoignage est "arrangé" quant à sa chute au vu du déroulement du combat.
En réalité, il apparut bien ultérieurement que les commandants des compagnies B et C du 35e bataillon de chars n'avaient pas eu connaissance de l'importance de la batterie mixte et, ayant reçu l'ordre de la réduire, avancèrent leurs chars et les exposèrent aux tirs directs des canons de 88 mm .
Lors d'entretiens d'évaluation de ce combat consignés deux mois plus tard, ils employèrent les termes de "fiasco" et de "défaite" pour le qualifier, dévoilant la réalité du déroulement catastrophique de l'affrontement sans toutefois en citer les causes et les responsables…
Et ce fut la libération de Rennes.
La ville de Rennes reçoit pendant deux jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter. La libération de Rennes ne sera effective que le 4 août. Questionné en octobre 1945 par Yves Milon sur ces tirs d'obus, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours."

Compte rendu américain sur le combat de Maison Blanche
« ... Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul.
En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler.
Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et couraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs le capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...]
Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35e blindée l’emporta et les neutralisa." Témoignage de Jimmie Leach .
Ce témoignage est "arrangé" quant à sa chute au vu du déroulement du combat.
En réalité, il apparut bien ultérieurement que les commandants des compagnies B et C du 35e bataillon de chars n'avaient pas eu connaissance de l'importance de la batterie mixte et, ayant reçu l'ordre de la réduire, avancèrent leurs chars et les exposèrent aux tirs directs des canons de 88 mm .
Lors d'entretiens d'évaluation de ce combat consignés deux mois plus tard, ils employèrent les termes de "fiasco" et de "défaite" pour le qualifier, dévoilant la réalité du déroulement catastrophique de l'affrontement sans toutefois en citer les causes et les responsables…
Et ce fut la libération de Rennes.
La ville de Rennes reçoit pendant deux jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter. La libération de Rennes ne sera effective que le 4 août. Questionné en octobre 1945 par Yves Milon sur ces tirs d'obus, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours."

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