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Le parapluie du Major Digby
Le parapluie du Major Digby
Le pont d’Arnhem et le parapluie du Major Digby
« Un p'tit coin d'parapluie
Contre un coin d'paradis
Elle avait quelque chose d'un ange
Un p'tit coin d'paradis
Contre un coin d'parapluie
Je n'perdais pas au change, pardi… »
Sous un coin d’parapluie un p’tit coin d’paradis ?
Tout le monde sait à quoi sert un parapluie. Généralement c’est pour arrêter les gouttes d’eau. Je ne savais pas que c’était, aussi, une arme secrète… britannique.
My God !
Je vous présente le major Digby Tatham-Warter avec son parapluie sur le pont d’Arnhem.
Digby Tatham-Warter né en 1917 fils d’un vétéran de la grande guerre. En 1937, il commença sa propre carrière militaire après être passé par l’école d’officiers de Sandhurst.
Pendant la campagne d’Italie, il prit le commandement d’une compagnie de la 2ème Brigade Parachutiste.
Réputé pour son calme et son sang froid tout en faisant preuve d’initiatives intelligentes et de mordant, il se retrouva dans la fameuse opération Market Garden chargée de sécuriser la tête de pont d’Arnhem.
Largués derrière les lignes ennemies, les parachutistes étaient chargés de tenir des points de passage en attendant l’arrivée des unités blindées afin de leur faciliter la progression.
Pour Digby et sa compagnie l’objectif était le pont d’Arnhem.
Le major Digby emportait un parapluie.
Il considérait qu’à l’arrivée au sol l’étourdissement avait parfois pour conséquence de faire oublier le mot de passe. Rien de tel que d’agiter un parapluie pour faire comprendre qu’on était anglais. Qui d’autre qu’un anglais pouvait se promener en plein combat avec un parapluie ! De plus, il permettait de se faire comprendre de loin.
Le parapluie était donc un signe de ralliement et de commandement.
C’était un original. Considérant que les postes radio n’étaient pas fiables, il avait entrainé ses hommes à communiquer par signaux musicaux comme à l’époque des guerres Napoléoniennes…
Signaux de parapluie et sonneries de clairons permettaient de communiquer en toutes circonstances.
L’échec d’Arnhem n’est pas imputable à Digby. A coup de parapluie et de conversations musicales, il avait mené rapidement sa compagnie jusqu’au pont comme prévu.
Comme il l’avait pensé, les communications radio furent défaillantes et c’est grâce à son système de liaison qu’il eut la possibilité de se déplacer très rapidement en traversant le dispositif ennemi.
Arrivé sur l’objectif, il s’installa en attendant l’arrivée des unités amies.
Malheureusement, la résistance allemande retarda considérablement leur avance. Par ailleurs, les autres unités parachutistes n’avaient pas atteint les objectifs qui devaient favoriser l’avance rapide des troupes blindées.
Bilan des courses, le compagnie de Digby risquait d’être submergée par une contre attaque allemande et tôt ou tard allait manquer de vivres et de munitions.
Ils résistèrent pendant trois jours et quatre nuits.
A un moment, la 9ème Panzer Division SS arriva presque à franchir le pont. Digby mena une contre offensive avec le pistolet dans une main en brandissant le parapluie au-dessus de sa tête. Il se précipita sur un blindé, occulta une fente de visée avec son parapluie en enfonçant l’extrémité afin d'aveugler le tireur.
L’attaque ennemie fut repoussée.
Mais, sans munitions et séparés des unités amies, ils furent finalement submergés. Blessé, Digby fut soigné dans un hôpital dont il s’enfuit et rejoignit la résistance hollandaise.
100 à 200 parachutistes avaient finalement rejoint ce mouvement de résistance pour mener des actions sur les arrières ennemies.
Digby, habillé en civil, se déplaçait à bicyclette en plein jour pour communiquer avec les différents groupes. Au nez et à la barbe des allemands.
Son calme et son sang froid lui permettaient de les berner. Il donna même un coup de main à un officier allemand dont le véhicule s’était embourbé !
A l’occasion de l’opération Pegasus, il parvint à rejoindre les lignes amies avec 138 de ses hommes un mois après avoir été submergé sur le pont d’Arnhem.
Major Digby Tatham-Warter, une histoire de parapluie, de clairons et de bicyclette. Une histoire que seul un anglais peut raconter…

(Inspiré d’un article anglais de Warhistory)
« Un p'tit coin d'parapluie
Contre un coin d'paradis
Elle avait quelque chose d'un ange
Un p'tit coin d'paradis
Contre un coin d'parapluie
Je n'perdais pas au change, pardi… »
Sous un coin d’parapluie un p’tit coin d’paradis ?
Tout le monde sait à quoi sert un parapluie. Généralement c’est pour arrêter les gouttes d’eau. Je ne savais pas que c’était, aussi, une arme secrète… britannique.
My God !
Je vous présente le major Digby Tatham-Warter avec son parapluie sur le pont d’Arnhem.
Que pouvait-il bien faire avec un parapluie ?
Digby Tatham-Warter né en 1917 fils d’un vétéran de la grande guerre. En 1937, il commença sa propre carrière militaire après être passé par l’école d’officiers de Sandhurst.
Pendant la campagne d’Italie, il prit le commandement d’une compagnie de la 2ème Brigade Parachutiste.
Réputé pour son calme et son sang froid tout en faisant preuve d’initiatives intelligentes et de mordant, il se retrouva dans la fameuse opération Market Garden chargée de sécuriser la tête de pont d’Arnhem.
Largués derrière les lignes ennemies, les parachutistes étaient chargés de tenir des points de passage en attendant l’arrivée des unités blindées afin de leur faciliter la progression.
Pour Digby et sa compagnie l’objectif était le pont d’Arnhem.
Le major Digby emportait un parapluie.
Il considérait qu’à l’arrivée au sol l’étourdissement avait parfois pour conséquence de faire oublier le mot de passe. Rien de tel que d’agiter un parapluie pour faire comprendre qu’on était anglais. Qui d’autre qu’un anglais pouvait se promener en plein combat avec un parapluie ! De plus, il permettait de se faire comprendre de loin.
Le parapluie était donc un signe de ralliement et de commandement.
C’était un original. Considérant que les postes radio n’étaient pas fiables, il avait entrainé ses hommes à communiquer par signaux musicaux comme à l’époque des guerres Napoléoniennes…
Signaux de parapluie et sonneries de clairons permettaient de communiquer en toutes circonstances.
L’échec d’Arnhem n’est pas imputable à Digby. A coup de parapluie et de conversations musicales, il avait mené rapidement sa compagnie jusqu’au pont comme prévu.
Comme il l’avait pensé, les communications radio furent défaillantes et c’est grâce à son système de liaison qu’il eut la possibilité de se déplacer très rapidement en traversant le dispositif ennemi.
Arrivé sur l’objectif, il s’installa en attendant l’arrivée des unités amies.
Malheureusement, la résistance allemande retarda considérablement leur avance. Par ailleurs, les autres unités parachutistes n’avaient pas atteint les objectifs qui devaient favoriser l’avance rapide des troupes blindées.
Bilan des courses, le compagnie de Digby risquait d’être submergée par une contre attaque allemande et tôt ou tard allait manquer de vivres et de munitions.
Ils résistèrent pendant trois jours et quatre nuits.
A un moment, la 9ème Panzer Division SS arriva presque à franchir le pont. Digby mena une contre offensive avec le pistolet dans une main en brandissant le parapluie au-dessus de sa tête. Il se précipita sur un blindé, occulta une fente de visée avec son parapluie en enfonçant l’extrémité afin d'aveugler le tireur.
L’attaque ennemie fut repoussée.
Mais, sans munitions et séparés des unités amies, ils furent finalement submergés. Blessé, Digby fut soigné dans un hôpital dont il s’enfuit et rejoignit la résistance hollandaise.
100 à 200 parachutistes avaient finalement rejoint ce mouvement de résistance pour mener des actions sur les arrières ennemies.
Digby, habillé en civil, se déplaçait à bicyclette en plein jour pour communiquer avec les différents groupes. Au nez et à la barbe des allemands.
Son calme et son sang froid lui permettaient de les berner. Il donna même un coup de main à un officier allemand dont le véhicule s’était embourbé !
A l’occasion de l’opération Pegasus, il parvint à rejoindre les lignes amies avec 138 de ses hommes un mois après avoir été submergé sur le pont d’Arnhem.
Major Digby Tatham-Warter, une histoire de parapluie, de clairons et de bicyclette. Une histoire que seul un anglais peut raconter…

(Inspiré d’un article anglais de Warhistory)
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