Rechercher
Derniers sujets
Petites annonces
Pas d'annonces disponibles.
Statistiques
Nous avons 487 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Bouchaut
Nos membres ont posté un total de 5718 messages dans 1951 sujets
Hommage aux fusillés d’Ecole en Bauges du 6 juillet 1944
Hommage aux fusillés d’Ecole en Bauges du 6 juillet 1944
Information donnée par Otosan et Vert
Hommage aux fusillés d’Ecole en Bauges du 6 juillet 1944
Lundi 6 juillet 2020.
Après un moment de recueillement sur la tombe de Lucien Chatelain, ancien président, et devant la tombe rénovée de Camille Cottet, nous avons assisté à la messe souvenir en hommage aux 12 fusillés, 11 prisonniers dont les plus jeunes avaient tout juste 16 ans et Monsieur Ballaz, maire de la commune et âgé de 70 ans, puis à la cérémonie devant la stèle des fusillés.
M. le maire d’Ecole en Bauges, retraça cette tragédie, devant les personnalités, la gendarmerie, les Anciens combattants, le Souvenir Français, (représenté par Jean-Yves Sardella délégué général adjoint, Edith Sardella, trésorière de la DG, Arlette Routin, secrétaire, Nicole Guéry présidente du comité des Bauges accompagnée de membres de son comité), les 16 porte-drapeaux et l'assemblée.
Jean-Yves Sardella a prononcé un discours en mettant en avant les prérogatives du Souvenir Français et a mis en avant la transmission aux jeunes générations du devoir de mémoire.
Après le dépôt de gerbes et la minute de silence, le cortège s'est dirigé vers le cimetière pour se recueillir devant le carré où reposent les fusillées.
Le drapeau A.A.M.C.I était présent à cette cérémonie en compagnie de notre ami et adhérent Georges Tamburini

Histoire
Le 4 juillet 1944 les Allemands lancèrent une vaste opération de police sur l’ensemble du massif des Bauges (Savoie). Cette répression se traduisit par l’attaque de plusieurs maquis et de nombreuses exécutions sommaires.
Comme le 1er mai, la vallée qui s’étend entre le col du Frêne et Jarsy fut investie : des troupes allemandes s’installèrent à École et patrouillèrent depuis cette localité. Les compagnies FTP 92-03 et 92-05, qui avaient envisagé une embuscade sur la route du col du Frêne, s’étaient retirées le 4 au matin sous une pluie battante. La 92-03 rejoignit son camp de base à Bornette et fut attaquée le jour même. Les sédentaires de la 92-05 reçurent, eux, ordre de se disperser jusqu’au départ des Allemands.
À École, le maire, Jules Ballaz, âgé de soixante-treize ans, et ses collaborateurs furent soumis à des interrogatoires et des menaces. Le 6 juillet au matin, Claudius Blanc, un négociant de trente-six ans, tenta de s’échapper au cours d’un interrogatoire. Rattrapé à l’extérieur du village, il fut dépouillé de ses biens et abattu.
Dans la même matinée, l’officier dirigeant les opérations, le même qui commandait la répression du 1er mai, ordonna l’arrestation de huit jeunes gens d’École (Constant Arnichand, André Ferroud-Platet, Émile Gonthier, Lucien Gonthier, Eugène Nardin, Alexandre Paulandré, André Trepied, Joseph Trepied).
Il semble que ces jeunes gens, tous membres de la Cie FTPF 92-05, s’étaient dans un premier temps réfugiés dans les environs du village et qu’ils étaient rentrés depuis peu chez eux, pensant que la situation s’était calmée. Une fois rassemblés, ils furent torturés. Ces interrogatoires violents aboutirent à la découverte et la destruction, à proximité du bourg, d’un dépôt d’armes contenant une cinquantaine de kilos de dynamite.
À quinze heures toute la population fut rassemblée sur la place publique et le commandant allemand annonça qu’à titre de représailles, le maire et les huit jeunes gens allaient être fusillés ainsi que deux adolescents (Roger Burgos et Henri Orset) capturés la veille à Jarsy.
Après que les femmes et les enfants eurent été renvoyés, les onze prisonniers furent abattus sur la place, un à un, en présence des hommes du village. Une fois l’exécution terminée il fut ordonné que les corps restassent en place tant que les hommes de la Gestapo seraient présents dans les lieux et plusieurs maisons furent incendiées. Une quinzaine de français en uniforme allemand participèrent à cette opération.
Biographies ICI
SOURCES : Historique de la compagnie 92-05 par Louis Rochon-Laurent. — NARA, Rapport du 17 septembre 1944, mission Union. — Arch. Dép. Savoie, 961 W 31, Rapport du 25 10 1944. — Michel Aguettaz, Les FTP dans la résistance savoyarde, Grenoble, PUG, 1995.
Hommage aux fusillés d’Ecole en Bauges du 6 juillet 1944
Lundi 6 juillet 2020.
Après un moment de recueillement sur la tombe de Lucien Chatelain, ancien président, et devant la tombe rénovée de Camille Cottet, nous avons assisté à la messe souvenir en hommage aux 12 fusillés, 11 prisonniers dont les plus jeunes avaient tout juste 16 ans et Monsieur Ballaz, maire de la commune et âgé de 70 ans, puis à la cérémonie devant la stèle des fusillés.
M. le maire d’Ecole en Bauges, retraça cette tragédie, devant les personnalités, la gendarmerie, les Anciens combattants, le Souvenir Français, (représenté par Jean-Yves Sardella délégué général adjoint, Edith Sardella, trésorière de la DG, Arlette Routin, secrétaire, Nicole Guéry présidente du comité des Bauges accompagnée de membres de son comité), les 16 porte-drapeaux et l'assemblée.
Jean-Yves Sardella a prononcé un discours en mettant en avant les prérogatives du Souvenir Français et a mis en avant la transmission aux jeunes générations du devoir de mémoire.
Après le dépôt de gerbes et la minute de silence, le cortège s'est dirigé vers le cimetière pour se recueillir devant le carré où reposent les fusillées.
Le drapeau A.A.M.C.I était présent à cette cérémonie en compagnie de notre ami et adhérent Georges Tamburini

Histoire
Le 4 juillet 1944 les Allemands lancèrent une vaste opération de police sur l’ensemble du massif des Bauges (Savoie). Cette répression se traduisit par l’attaque de plusieurs maquis et de nombreuses exécutions sommaires.
Comme le 1er mai, la vallée qui s’étend entre le col du Frêne et Jarsy fut investie : des troupes allemandes s’installèrent à École et patrouillèrent depuis cette localité. Les compagnies FTP 92-03 et 92-05, qui avaient envisagé une embuscade sur la route du col du Frêne, s’étaient retirées le 4 au matin sous une pluie battante. La 92-03 rejoignit son camp de base à Bornette et fut attaquée le jour même. Les sédentaires de la 92-05 reçurent, eux, ordre de se disperser jusqu’au départ des Allemands.
À École, le maire, Jules Ballaz, âgé de soixante-treize ans, et ses collaborateurs furent soumis à des interrogatoires et des menaces. Le 6 juillet au matin, Claudius Blanc, un négociant de trente-six ans, tenta de s’échapper au cours d’un interrogatoire. Rattrapé à l’extérieur du village, il fut dépouillé de ses biens et abattu.
Dans la même matinée, l’officier dirigeant les opérations, le même qui commandait la répression du 1er mai, ordonna l’arrestation de huit jeunes gens d’École (Constant Arnichand, André Ferroud-Platet, Émile Gonthier, Lucien Gonthier, Eugène Nardin, Alexandre Paulandré, André Trepied, Joseph Trepied).
Il semble que ces jeunes gens, tous membres de la Cie FTPF 92-05, s’étaient dans un premier temps réfugiés dans les environs du village et qu’ils étaient rentrés depuis peu chez eux, pensant que la situation s’était calmée. Une fois rassemblés, ils furent torturés. Ces interrogatoires violents aboutirent à la découverte et la destruction, à proximité du bourg, d’un dépôt d’armes contenant une cinquantaine de kilos de dynamite.
À quinze heures toute la population fut rassemblée sur la place publique et le commandant allemand annonça qu’à titre de représailles, le maire et les huit jeunes gens allaient être fusillés ainsi que deux adolescents (Roger Burgos et Henri Orset) capturés la veille à Jarsy.
Après que les femmes et les enfants eurent été renvoyés, les onze prisonniers furent abattus sur la place, un à un, en présence des hommes du village. Une fois l’exécution terminée il fut ordonné que les corps restassent en place tant que les hommes de la Gestapo seraient présents dans les lieux et plusieurs maisons furent incendiées. Une quinzaine de français en uniforme allemand participèrent à cette opération.
Biographies ICI
SOURCES : Historique de la compagnie 92-05 par Louis Rochon-Laurent. — NARA, Rapport du 17 septembre 1944, mission Union. — Arch. Dép. Savoie, 961 W 31, Rapport du 25 10 1944. — Michel Aguettaz, Les FTP dans la résistance savoyarde, Grenoble, PUG, 1995.
LANG- ADMINISTRATEUR
- Messages : 948
Points : 32980
Réputation : 15358
Date d'inscription : 09/12/2018
Age : 79
Localisation : Yonne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
» CEM de Barèges
» L’historien Benjamin Stora remettra officiellement mercredi 20 janvier 2021 à Emmanuel Macron son rapport sur « les mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie »
» CAMPS VIET
» Général Alain BIZARD
» Ce jour-là 27 janvier 1945
» COMMUNIQUE CONCERNANT LE FORUM
» Le camp des prisonniers de Lanniron
» Sergent-chef Marc FLAMENT