Général Roger GARDET
Général Roger GARDET
Né à Epinal, fils d’un officier mort pour la France en 1914, saint –cyrien, Roger GARDET sert dans l’infanterie coloniale et remplit plusieurs missions de prospection géographique en Asie et en Afrique.
Photographie Ordre de la Libération
Capitaine (1931) il entend à Yaoundé (Cameroun) l’appel du 18 Juin et constitue aussitôt un comité de résistance ; il prend contact avec le commandant Leclerc qu’il rencontre à Douala (27 août 1940) avant de remonter à Yaoundé avec 40 hommes pour participer au ralliement de la capitale du Cameroun à la France Libre.
Promu chef de bataillon (septembre 1940), chargé des forces de police du Cameroun, il est à l’origine de la création du bataillon de marche n°5 (BM 5), à la tête duquel il rejoint la 2e brigade française libre en Egypte (juillet 1942).
Après les combats d’El-Alamein et la campagne de Tunisie, où il reçoit la reddition du corps d’armée italien du général Orlando (mai 1943), il est fait Compagnon de la Libération (décret en date du 23 juin 1943).
Il se distingue ensuite en Italie comme commandant en second de la 2e BFL. Il participe au débarquement de Provence (août 1944) puis, promu colonel (septembre 1944) et commandant de la 2e BFL, il la conduit jusqu’aux Vosges.
Après un intermède au ministère de la Guerre, qu’il déserte pour rejoindre son commandement (janvier 1945), il obtient d’importants résultats en Alsace.
Il termine la guerre dans les Alpes.
Après la guerre, il sera notamment commandant des forces terrestres au Sud-Vietnam, puis commandant supérieur à Madagascar. Général de corps d’armée (1958), commandant supérieur en Afrique-Occidentale française (1958-1960), il présidera ensuite la Cour militaire de justice (1962-1966).
Vladimir TROUPLIN
Dictionnaire de la France Libre. Robert LAFFONT, coll. Bouquins, 2010
Bibl. : Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons, histoire des Compagnons de la Libération, Perrin, 2000.
Décorations du général GARDET
• Grand Croix de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 23 juin 1943
• Croix de guerre 39/45 (5 citations)
• Croix de Guerre des TOE (2 citations)
• Médaille de la Résistance avec rosette
• Médaille Coloniale
• Croix du combattant volontaire 39/45
• Croix du combattant volontaire de la Résistance
• Distinguished Service Order (GB)
• Order of British Empire (GB)
• Distinguished Service Cross (USA)
• Commandeur de l'Etoile Noire (Bénin)
• Grand Officier de l'Etoile d'Anjouan (Comores)
• Grand Officier du Nicham Iftikar (Tunisie)
• Grand Croix du Nicham El Anouar
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Re: Général Roger GARDET
Wikipédia
En 1962 le général Gardet est rappelé à l'activité pour présider la Cour militaire de justice jusqu'en 1966.
Cette cour, qui siège au Fort Neuf de Vincennes, a été créée après la dissolution par le général de Gaulle du Haut Tribunal militaire, qui avait été mis en place au lendemain du putsch des généraux à Alger en avril 1961, pour en juger les auteurs principaux.
Il accorda les circonstances atténuantes à Raoul Salan, chef de l'Organisation de l'armée secrète (OAS). La cour militaire de justice aurait dû être présidée par le général de Larminat, lui aussi compagnon de la Libération, mais celui-ci avait préféré se suicider que d'être confronté à un tel dilemme. Dans ces fonctions, Roger Gardet doit juger certains officiers « perdus » de la guerre d'Algérie, comme le lieutenant Degueldre, chef des commandos Delta de l'OAS, qui est fusillé. Surtout, la Cour doit juger les auteurs de l'attentat du Petit-Clamart contre Charles de Gaulle en août 1962. Le chef des conjurés, le lieutenant-colonel Bastien-Thiry, est condamné à mort et fusillé.
En 1962 le général Gardet est rappelé à l'activité pour présider la Cour militaire de justice jusqu'en 1966.
Cette cour, qui siège au Fort Neuf de Vincennes, a été créée après la dissolution par le général de Gaulle du Haut Tribunal militaire, qui avait été mis en place au lendemain du putsch des généraux à Alger en avril 1961, pour en juger les auteurs principaux.
Il accorda les circonstances atténuantes à Raoul Salan, chef de l'Organisation de l'armée secrète (OAS). La cour militaire de justice aurait dû être présidée par le général de Larminat, lui aussi compagnon de la Libération, mais celui-ci avait préféré se suicider que d'être confronté à un tel dilemme. Dans ces fonctions, Roger Gardet doit juger certains officiers « perdus » de la guerre d'Algérie, comme le lieutenant Degueldre, chef des commandos Delta de l'OAS, qui est fusillé. Surtout, la Cour doit juger les auteurs de l'attentat du Petit-Clamart contre Charles de Gaulle en août 1962. Le chef des conjurés, le lieutenant-colonel Bastien-Thiry, est condamné à mort et fusillé.
CASTOR2- Messages : 219
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Re: Général Roger GARDET
Pas une mince affaire cette cour à cette époque, l'histoire ne dit pas l'état d'esprit du général GARDET lors des jugements qu'il doit prononcer !
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